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Ridha Behi nouveau directeur général des JCC

Une édition spéciale pour une année exceptionnelle...

La 31e édition des Journées cinématographiques de Carthage se tiendra cette année sans la compétition officielle, du 7 au 12 novembre, avec la Belgique comme invité d'honneur.

Auteur d'une dizaine de films et enseignant à l'École supérieure de l'audiovisuel et du cinéma de Gammarth, c'est le réalisateur tunisien Ridha Behi qui succède à Nedjib Ayed, décédé en aout 2019, à la tête de la direction des Journées cinématographiques de Carthage. Dans une édito en ligne de la 31ème édition des JCC placée sous le générique «Une édition exceptionnelle» pour une année exceptionnelle, le directeur général Ridha Behi écrit: «Me retrouver à la tête de la 31ème session des JCC m'honore et m'émeut.». Et d'indiquer en rendant hommages à ses prédécesseurs: «Comment ne pas penser à mes prédécesseurs et à leur apport considérable.
Les pionniers, bien sûr, tels que Tahar Chériaâ et Ahmed Bahaeddine Attia ou encore le regretté Nejib Ayed qui, il y a deux ans seulement, était encore parmi nous, préparant pour la 3ème année consécutive les JCC, auxquelles il a consacré tant d'énergie, de temps et d'efforts, afin de leur insuffler un sang nouveau. Je ne cite qu'eux car la liste serait trop longue et chacun a su, à sa manière, apporter sa pierre à l'édifice... C'est vous dire la responsabilité qui nous incombe à tous et qui m'incombe tout particulièrement en tant que directeur général de la 31ème session des JCC».

Un des meilleursfestivals au monde
L'auteur du prochain long métrage «L'île du pardon», film basé sur le «vivre ensemble» estime qu' «Outre la préservation des acquis des JCC et son indéfectible attachement à la vocation africaine et arabe, nous tenons à conférer à cette nouvelle session une dimension engagée et militante dans la sauvegarde de l'environnement».
Et de conclure sa lettre en donnant rendez-vous très prochainement» à ses fideles cinéphiles «pour vous faire part des grandes lignes et des nouveautés de la prochaine édition qui se tiendra à Tunis du 7 au 12 Novembre 2020.». Pour rappel, les 31es Journées cinématographiques de Carthage (Jcc) auront lieu, «sans la compétition officielle», pour cause de pandémie du coronavirus, a fait savoir le mois dernier le site des JCC. Toutefois, meme s'il a été décidé de «reporter la compétition officielle» reste que les inscriptions des films sont «ouvertes» et s'adressent pour toutes les catégories. Aussi, les films inscrits sur la plateforme des JCC «seront pris en considération pour la prochaine édition en 2021».
D'ailleurs, les accréditations
«presse» sont également ouvertes. Il suffit d'ouvrir un compte et envoyer un mail. C'est la Belgique qui est le pays invité d'honneur cette année. «Le cinéma belge qui a déjà réussi à séduire les plus grands festivals dans le monde, sera à l'honneur aux HCC JCC cette année», peut-on lire sur le site.

Des films africains et arabes
Et de faire savoir que la catégorie «Visions» sera consacrée au «cinéma belge, wallon et flamand avec cinq films au programme incluant des productions des plus récentes!». Aussi, nous apprend-on «les JCC rendront hommage cette année à trois réalisateurs marquants, tunisien, africain et arabe». À l'affiche, neuf films des plus marquants et Inspirants de leurs carrières! Aussi, l'édition 2020 sera exclusivement dédiée à «une sélection de films africains et arabes», primés et non primés, qui «ont marqué l'histoire de ce festival et qui ont aussi écrit son histoire, depuis ses débuts soit de 1966 à 2019», indique-t-on également. L'occasion ainsi «de découvrir ou revivre les films tunisiens primés aux JCC pendant plus de 50 ans.».Cinq films tunisiens récents, des plus attendus, en avant-première seront à découvrir et en présence des équipes des films et de la presse et ce, lors de «soirée gala», considérée comme «le rendez-vous incontournable» des JCC. A noter que les JCC programment aussi des séances de «Cartes blanches».

Rendez-vous incontournable
En effet, le festival réservera une place de choix à la cinéphilie de trois jeunes réalisateurs africains. En leur confiant donc une Carte blanche, chaque réalisateur proposera un film «Coup de coeur». La projection de ces trois films serait alors dans le cadre de rencontres débats avec public. Pour rappel, Créées en 1966, les Jcc sont une manifestation cinématographique annuelle d'envergure régionale qui oeuvre à offrir une visibilité aux films du continent africain et des pays arabes, avec, depuis peu, une ouverture sur les cinémas du monde. En 2019, l'acteur et réalisateur algérien Lyes Salem avait décroché le Prix du meilleur acteur pour son rôle dans le film «Abou Leila» de Amine Sidi Boumediene. Il est bon à savoir que les Journées cinématographiques de Carthage organisent une journée d'études sous la thématique «le devenir des JCC» en la présence de professionnels du cinéma, critiques, experts en droit et en finances, représentants des Associations et structures partenaires des JCC et ce, le samedi 5 septembre prochain, en vue de débattre ainsi des perspective de l'un des plus grands et professionnels des festivals arabo-africains au monde.

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