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Agriculture à Bouira

2020 s’annonce fleurie

La wilaya qui a réalisé des résultats probants l’année dernière grâce à une pluviométrie abondante compte faire mieux en 2020.

Même si Bouira reste une wilaya agricole bien positionnée au niveau national en matière de production de la pomme de terre, 3ème place, et en matière de productrice des céréales, les prix ne suivent pas et le pécule continue à coûter cher. Pourtant, l’Etat offre toutes les facilités aux producteurs: disponibilité de l’eau, espaces irrigués, disponibilité de la semence et des engrais, crédits auprès des banques… Où se trouve la faille donc ? Pour les personnes rencontrées, la raison essentielle reste le monopole des intermédiaires et leur emprise sur les lieux de vente. Des filières entières activent dans l’informel et ont pignon sur les circuits commerciaux. Cette situation est rendue facile par l’absence des organismes de contrôle. Précisons d’abord que Bouira grâce aux zones irriguées d’El Esnam à partir du barrage de Tilesdit et les plaines d’Arrib à Aïn Bessem alimentées à partir du barrage Oued Lakhal assure deux productions par année en plus d’assurer la semence. Elle reste une wilaya agricole par excellence et peut jouer un rôle primordial dans l’après-pétrole. La wilaya de Bouira dispose également d’une multitude d’espèces d’arbres fruitiers spécifiques à chaque région. El Esnam avait déjà abrité une rencontre autour du thème «la fertilisation raisonnée des céréales ». Ainsi et s’agissant des superficies, il a été consacré 44 644 ha à la production du blé dur avec ses différentes variétés. 6297 ha seront réservés au blé tendre et 13848 ha à l’orge. Concernant la multiplication des semences, 6700 ha sont mobilisés pour les différentes céréales. Pour les besoins de cet exercice agricole 2018-2019, les professionnels ont acquis 56347 q de blé dur, 8364 q de blé tendre et 15506 q de semence de l’orge. Pour rappel, il faut préciser que la campagne labours –semailles pour l’exercice 2019 a concerné une surface emblavée totale de 65 695 ha et un programme de multiplication de l’ordre de 8191 ha. 516 agriculteurs ont bénéficié du crédit Rfig dont le montant accordé s’élève à 420.000.000 DA. Concernant les semences et selon les chiffres de la DAS, 58434 quintaux de blé dur des variétés : Chene’s, Simito et Amar06 ont été livrées. Pour le blé dur des variétés Arz et Aïn Abid, 5509, 12607 q d’orge Rihane et Saïda en plus de 414 q d’avoine. La DSA, le directeur, des experts, des cadres et des experts ont installé l’année dernière un comité paritaire d’appui conseil qui aura la tâche de vulgariser les techniques et les procédés modernes retenus dans les contrats programmes. Une autre filière et pas des moindres joue un rôle prépondérant dans le développement du secteur. Il s’agit de la filière oléiculture. Cette branche qui a produit l’exercice précédent plus de 80 millions de litres d’huile aussi a besoin d’une réorganisation dans le cadre des contrats de performance surtout que le produit algérien bénéficie d’une réputation qui dépasse nos frontières. Plusieurs producteurs de Bouira ont déjà exposé au Salon international de Paris. Les producteurs de leur côté ont soulevé le problème de la commercialisation de leurs productions. L’autre grand fait reste la situation des autorisations pour des exploitations en concession. Il a été procédé à la mise en place d’une commission qui se chargera du recensement des bénéficiaires, de l’état des exploitations. Des mesures strictes seront prises pour remettre de l’ordre dans ce créneau. La rareté du lait n’est pas à mettre à l’actif des producteurs. L’Algérie produit environ 4 milliard de litres par an. Seuls 900 millions sont collectés et destinés à la consommation. Le reste est recueilli par les fabricants des dérivés. Cette situation porte préjudice à la filière surtout que le litre de lait est subventionné. A titre indicatif, la totalité du lait collecté à Bouira va dans les wilayas limitrophes et est destiné à la fabrication des yaourts, des fromages d’où une pression sans égale sur le lait. La présence lors de l’ouverture et du lancement de la campagne labour-semailles des assureurs, des créanciers, des techniciens et des producteurs est une occasion pour remettre les pendules à l’heure et une relance réelle d’un secteur qui demeure l’unique perspective à l’Algérie d’après-pétrole.

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