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Mise en oeuvre du Plan de relance économique

Ça traîne!

Le tiers seulement des recommandations de la Conférence nationale sur le plan de relance pour une économie nouvelle, tenue en août 2020, a été réalisé.

L'Algérie a, en théorie, posé les jalons d'un nouveau modèle de croissance économique qui doit progressivement l'affranchir de la rente pétrolière. Cela fait déjà près d'une année. Un laps de temps suffisant pour faire un premier bilan. Où en est-on? 1/3, seulement, des recommandations de la «Conférence nationale sur le plan de relance pour une économie nouvelle» tenue en août 2020 a été réalisé, selon un second rapport d'évaluation du Cnese. «Seulement 32% des actions à court terme ont été achevées et 9% des actions entamées dont le délai de réalisation a expiré» indique le document du Conseil national économique, social et environnemental, qui retrace l'évaluation des contributions des secteurs ayant participé aux réunions de suivi qu'il a organisées du 19 au 23 mai dernier. 31% des actions répertoriées (dans le cadre de ce plan) sont considérées comme des actions à court terme impliquant une mise en oeuvre allant jusqu'au 31 décembre 2021, notent les rédacteurs du document qui relèvent qu'en ce qui concerne ces actions qualifiées d'urgentes, «seulement 47% des actions ont été achevées et 40% des actions sont en cours de réalisation». Les experts du Cnese soulignent, par ailleurs, que les secteurs productifs sont représentés par 40% des actions issues de la Conférence, alors que les 60% restantes sont partagées entre les autres secteurs, à savoir les secteurs de régulation (25%), les secteurs socio-économiques (19%) et les secteurs d'appui aux activités productives (16%). Un constat qui indique que l'on n'est pas sorti de l'auberge car il faut en effet composer aussi avec des lenteurs bureaucratiques qui contrarient significativement la mise en oeuvre d'un nouveau modèle de croissance qui doit permettre de gagner cette «mère des batailles»: la réduction de la dépendance du pays à son gaz et à son pétrole. Des objectifs précis ont été tracés au gouvernement lors de la tripartite qui s'est tenue les 18 et 19 août 2020 et qui a fait la part belle aux opérateurs économiques. Cet attelage qui doit opérer en symbiose n'a pas le droit à l'erreur. Il y va de l'avenir du pays. Il doit bénéficier d'un atout majeur pour ne pas rater ce rendez-vous avec le développement, celui qui aura pour socle la création des richesses, maintes fois promis, raté ou carrément volontairement reporté. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait chargé le Conseil national économique et social (Cnes) d'assurer le rôle de médiateur entre le gouvernement et les opérateurs économiques, en s'érigeant en cellule de veille pour le suivi de la mise en oeuvre des recommandations de la Conférence nationale sur la relance socio-économique. Les décisions qui ont été prises ne doivent pas «rester de simples écrits», avait prévenu Abdelmadjid Tebboune. Il ne pouvait trouver meilleur «vigile» que le Cnes pour leur concrétisation. «La vision du Cnes repose sur quatre principaux axes, à savoir: la création d'entreprises à dimension sociale et de service, la réalisation de la stabilité fonctionnelle, le repositionnement de certaines industries stratégiques et l'investissement social comme vecteur de développement» avait déclaré, le 6 juillet 2020, son président, Rédha Tir lors de l'émission «Dhif Essabah» de la Chaîne 1. Le 10 juin dernier, le successeur de feu Mohamed Seghir Babès a remis au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, un rapport portant sur le suivi de la mise en oeuvre des recommandations issues de la conférence nationale sur la relance économique, tenue les 18 et 19 août 2020. Un évènement qui a été organisé autour de 11 ateliers: le développement agricole, le développement industriel, développement minier, développement des ressources énergétiques, financement du développement, comment faciliter l'investissement, micro-entreprises et start-up, développement des secteurs de soutien, maitrise du commerce extérieur, industrie pharmaceutique, filière Btph. Le document du Cnese indique que le prochain gouvernement aura du pain sur la planche.

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