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Tizi Ouzou

Comment préparer l'horizon 2030

L'adhésion aux Brics pourrait bousculer toutes les réglementations en vigueur freinant le développement économique en général.

Les défis de l'économie algérienne à l'horizon 2030 ont été le thème de plusieurs conférences présentées ce jeudi par des experts lors d'une journée organisée par l'École supérieure de management, Insim de Tizi-Ouzou. Des défis à relever, notamment avec la demande algérienne d'adhérer aux Brics ainsi que la diversification de l'économie et l'augmentation substantielle des exportations. Selon les experts, ces défis passaient par la hausse du taux de croissance qui reste encore insuffisant pour refléter réellement les efforts consentis et les avancées réalisées. Dans son intervention, Pr Oussalem a, d'ailleurs, relevé les avancées réalisées ces dernières années, mais dont le rythme est hélas, freiné par de nombreux facteurs. Pour cet éminent expert universitaire, l'Algérie ne parvient pas encore à porter à une hausse substantielle son taux de croissance du fiat que son économie est largement dépendante des intrants. L'amélioration de ce taux passe inévitablement, préconise-t-il, par de nombreux efforts au niveau de la gestion de l'économie nationale à l'interne comme à l'international. Pour sa part, l'expert et enseignant universitaire Brahim Guendouzi a abordé le thème du commerce extérieur et les accords régionaux de libre-échange. Relevant le caractère extraverti de l'économie nationale, l'expert a appelé à la levée des verrous freinant l'exportation. Malgré la grande volonté de l'État à augmenter le volume des exportations, la faiblesse du système bancaire national, absent à l'international, est un frein à l'exportation, estime-t-il, à l'instar du contrôle des changes qui n'a pas évolué depuis l'indépendance, l'insuffisance de l'infrastructure dont la flotte maritime et aérienne outre la faiblesse de la diplomatie économique nationale. Commentant la demande d'adhésion de l'Algérie aux Brics, le même expert estimera que cette éventualité si elle venait à se réaliser pourrait bousculer toutes les réglementations en vigueur actuellement qui freinent le développement économique en général et particulièrement le commerce international. Dans son intervention sur «les enjeux énergétiques et leurs impacts sur la sécurité multidimensionnelle nationale», Kamel Zegane, enseignant universitaire abordera le passage à l'économie verte et le gigantesque potentiel national en la matière. Enfin,. Drir Mohand a décortiqué, dans sa communication, les facteurs rendant le capital humain important dans l'économie moderne. Il apportera, d'ailleurs, des réponses nouvelles à la saignée subie chaque année par l'Algérie en matière de départ des universitaires vers l'étranger. Ce qu'il qualifie de problématique de perte du capital humain par l'Algérie qui y a pourtant beaucoup investi, trouve, selon lui, origine dans la difficulté de ce capital d'évoluer dans l'économie nationale outre son manque de considération. Le même expert estimera, d'ailleurs, que pour parvenir à un développement économique substantiel, il faut impérativement croire et avoir foi en le capital humain et les ressources humaines nationales. 

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