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Algérie-États-Unis d’Amérique

De nouvelles perspectives commerciales

Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig et le secrétaire d’Etat adjoint américain aux Affaires du Proche-Orient, Joey Hood, ont abordé la question.

Focalisée autour des questions géopolitiques, la visite officielle effectuée par le secrétaire d'Etat adjoint aux Affaires du Proche-Orient s'est étendue au secteur économique.
Le dossier de coopération commerciale algéro-américaine a été évoqué entre l'hôte de l'Algérie et le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig. Sous quelles perspectives se présente-t-elle?
La profondeur des relations commerciales et économiques avec les Etats-Unis, la volonté de hisser le volume des échanges commerciaux et examiner les opportunités du partenariat dans le cadre d'un accord gagnant-gagnant, ont été rappelés par la partie algérienne. L'entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), permettra à l'Algérie d'offrir des chances plus efficaces à ses partenaires, a souligné Kamel Rezig, qui a mis en exergue le plan d'action du gouvernement, qui veille à attirer les investissements étrangers et favoriser un climat d'affaires prometteur et créateur de richesse.
Le secrétaire d'Etat adjoint américain aux Affaires du Proche-Orient s'est félicité, de son côté, du niveau du partenariat atteint jusqu'à présent, affichant la disposition de son pays à échanger les expériences et expertises dans divers domaines. Des visites mutuelles d'hommes d'affaires, des expositions commerciales pour faire connaître les produits locaux de chacun des pays, ont été convenues entre les deux parties. Alger et Washington passeront-elles à la vitesse supérieure? Le marché africain, investi en force par la Chine, qui dispute aux Américains le leadership de l'économie mondiale, est dans la cible de l'Oncle Sam. L'Algérie est tout indiquée pour servir de tremplin.
Les Américains, soucieux et conscients des opportunités qu'elle recèle, ne rateront pas une telle occasion.
L'Algérie, qui doit diversifier son économie pour moins dépendre de ses exportations pétrolières et gazières, qui lui assurent l'essentiel de ses revenus en devises, ne peut rêver de pareil partenaire.
Les deux pays n'en sont pas à leur première expérience. On peut rappeler, à ce titre, la semaine économique et culturelle de l'Algérie aux États-Unis qui s'est tenue du 10 au 13 septembre 2018. Un rendez-vous inédit. Placé sous le signe du renforcement des échanges culturels et économiques entre les deux pays, il s'est tenu au Centre fédéral Ronald Reagan Building, situé au coeur de Washington. Cette manifestation, destinée à faire connaître l'histoire, le patrimoine et le potentiel économique et touristique de l'Algérie, a duré 4 jours. 45 stands ont accueilli des produits et des services d'entreprises algériennes. L'exposition se décline en trois volets distincts, dédiés aux produits de l'industrie, à l'artisanat et aussi au tourisme. Ils ont eu pour point commun de faire la promotion du «made in Algeria» dans les filières électrique, électronique, électroménager, agro-alimentaire et les produits artisanaux comme la céramique, le tapis, l'habillement et les bijoux. Si les Américains ont comme terrain de prédilection le secteur pétrolier, où ils demeurent très implantés, des frétillements notoires sont à observer dans d'autres branches d'activités. On peut citer, à titre d'exemple, le premier joint-venture algéro-américain conclu en 2015, dans le domaine de l'agriculture entre le groupe privé algérien Lacheb et le consortium américain, American international agriculture group (Aiag). Ce projet portait, notamment sur la production de semences de pomme de terre, l'élevage de vaches laitières, l'engraissement de bovins, les cultures céréalières et fourragères et l'intégration d'un système d'irrigation et de fertilisation biologique. Il a été aussi question, au mois de février 2020 dernier, de renforcer la coopération et le partenariat bilatéraux dans le secteur de l'énergie, lors d'un entretien entre le ministre de l'Energie, Mohamed Arkab et l'ambassadeur des Etats-unis d'Amérique en Algérie, John P. Derocher. Il faut souligner que les USA, qui ne font pas partie des principaux fournisseurs de l'Algérie, pointent en 6è position en tant que client. Peut, certainement, mieux faire...

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