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Décidé en conseil des ministres

Des machines pour l’agriculture

Le potentiel agricole étant immense, il s’agit de le canaliser vers un meilleur environnement pour de meilleurs résultats.

Issues du dernier Conseil des ministres, les nouvelles instructions du président de la République, concernant le secteur de l'agriculture, visent à renforcer en profondeur les mécanismes de gestion et de réalisation inhérents à la sécurité alimentaire. Ces derniers s'articulent autour d'un changement radical dans la conception et le fonctionnement des grands axes du secteur. L'objectif étant d'insuffler une nouvelle dynamique qui répond aux exigences des défis à relever. C'est dans cette optique que le Président à insisté sur la nécessité de «faire sortir l'agriculture du caractère social au caractère scientifique suivant une vision moderne qui inclut la formation, la qualification de la ressource humaine, et l'adoption de nouvelles techniques de construction des infrastructures de stockage des récoltes agricoles en vue d'accélérer les opérations de réalisation, notamment dans les wilayas connues pour leur production abondante».
Une orientation des plus stratégiques, du fait qu'elle apporte des traitements pour les failles profondes du secteur. Le plus important étant de mettre en place les mécanismes et les compétences nécessaires pour une exploitation efficiente des richesses agricoles. Seule alternative pour accéder à des processus de production performants et susceptibles d'aboutir à des résultats probants en matière de prise en charge des besoins nationaux de consommation.
Toute la stratégie repose sur l'importance de sortir le secteur des méandres des anciennes gouvernances.
Le potentiel agricole et les capacités humaines, étant fortement présents, il s'agit pour l'heure de les canaliser dans un meilleur environnement pour de meilleurs résultats. Cela étant, il faut dire qu'en tant que secteur stratégique pour la relance économique, l'agriculture est en phase de connaître, sous les effets de cette nouvelle vision, une mutation profonde qui ne peut se passer d'une mise à niveau de son parc d'équipements.
Une condition incontournable pour réaliser les performances attendues en matière de production et de stockage. C'est dans cette optique que le
président Tebboune a décidé
d'«autoriser l'importation du matériel agricole, tous types confondus, ainsi que ses pièces de rechange, soit par les particuliers à titre individuel ou par les sociétés, en sus de l'importation des tracteurs agricoles de moins de cinq (5) ans, et ce en attendant de parvenir à un équilibre entre les tracteurs fabriqués localement et ceux importés».
Une solution des plus pratiques et des plus rentables, lorsqu'on sait que l'importation dans ce cas de figure, s'accompagne d'un retour
d'investissement productif. L'enveloppe financière qui sera allouée à cette opération, générera à court et moyen terme, des gains considérables, et des avancées significatives. Elle aurait le mérite d'éradiquer les sources de retards et de dysfonctionnements, et d'accélérer les rythmes de production.
Des effets qui viendront consolider la restructuration du secteur et sceller définitivement les nouvelles voies de gestion et de fonctionnement. Autrement dit, le recours à l'importation devient un mal nécessaire pour permettre au secteur de se relever.... À ce titre, il est loin de s'apparenter aux seuls effets de consommation. Hormis cette ouverture inédite et nécessaire, le secteur demeure dans le besoin de rectifier le fonctionnement de certains volets. D'où les directives du président de la République pour «durcir le contrôle sur le forage non étudié des puits, de créer de nouvelles filières dans toutes les wilayas à l'instar de celles existantes au niveau national, et encourager la création de start-up et de microentreprises pour ce qui est des huileries.

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