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Nationalisation des hydrocarbures et création de l’Ugta

Deux faits majeurs oubliés par les Algériens

Le contexte actuel appelle à s’interroger sur ce qui reste des immenses acquis et des grands espoirs suscités par l’un et l’autre faits historiques.

Le 49ème anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures qui sera fêté aujourd’hui, ne semble pas mobiliser l’Exécutif, comme à l’accoutumée.
De même que l’autre anniversaire, celui de la création de l’Ugta. Cette organisation des travailleurs a inscrit avec le sang de ses martyrs, ses lettres de noblesse lors de la guerre de Libération nationale. Dirigée par Ferhat Abbas, l’Ugta aura été l’un des piliers de la révolution de Novembre. C’est pour appuyer l’hommage de la nation aux travailleurs et militants du Mouvement syndical durant la glorieuse révolution que le président Boumediene, a, en 1971, fait coïncider les deux décisions historiques : la création de l’Ugta et la nationalisation des hydrocarbures. 64 ans et 49 ans, jour pour jour, après ces deux événements majeurs dans l’Histoire de la nation. Aussi, le contexte appelle à s’interroger sur ce qui reste des immenses acquis et des grands espoirs suscités par l’un et l’autre faits historiques. Concernant l’Ugta, force est de constater que l’organisation a beaucoup perdu de sa superbe à trop «pactiser» avec le patronat. Les dirigeants de la Centrale, membre attitré de la tripartite, revendiquent toutes les avancées au niveau du pouvoir d’achat des travailleurs. Les hausses successives du Snmg, les augmentations des salaires, les nouveaux statuts des travailleurs sont mis à l’actif d’une Ugta signataire du fameux Pacte économique et social. Mais cette démarche l’a vidée de sa substance militante, d’autant que beaucoup de ses cadres ont fait des carrières politiques à l’ombre du pouvoir. Aujourd’hui, l’Ugta est l’ombre d’elle-même, au point de n’être même pas capable de célébrer la date historique en question avec le faste que supposent les 64 années de son existence. Concernant les hydrocarbures, seul moteur de l’économie du pays, son fer de lance, à savoir Sonatrach, a connu ces dernières années tellement de scandales qu’il lui est, disons-le, difficile de «venir pavaner» face à une opinion nationale, dont le niveau d’estime qu’elle a pour la compagnie pétrolière nationale est en baisse.
D’autant plus qu’il est clairement affirmé par les experts et l’Exécutif que la rente que générait Sonatrach ne suffit plus à maintenir l’économie à flot. Le 49e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures intervient dans un contexte où l’énergie fossile n’a pas bonne presse. Certains sont allés jusqu’à lui coller la responsabilité de la dépendance de l’économie nationale.

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