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Transition énergétique, urgence climatique, fourniture d'hydrocarbures...

L'Algérie se «frotte» à l'Europe

Autant de défis majeurs à relever pour le pays qui demeure un fournisseur d'hydrocarbures, fiable, incontestable, des pays européens, en gaz notamment.

Les hydrocarbures, le pétrole et le gaz, se sont imposés comme préoccupations de premier plan pour les pays européens depuis que les armes ont parlé entre la Russie et l'Ukraine. La question s'est exacerbée depuis que l'Union européenne envisage de les boycotter en guise de sanctions contre Moscou. Un casse-tête.
La Russie est, en effet, le premier fournisseur de gaz naturel des «27» (avec 40% des importations, ce qui représente 19% de la consommation totale de gaz de l'Union européenne) et le deuxième fournisseur de pétrole (avec 20% des importations et 16% de la consommation totale). Trouver une alternative consiste à s'appuyer sur d'autres partenaires sûrs. L'Algérie en est un. Elle l'a rappelé à plusieurs reprises et l'a encore une fois réitéré par la voix de son ministre de l'Energie et des Mines qui a réaffirmé la détermination de l'Algérie à consolider son rôle de «fournisseur fiable», en hydrocarbures, lors du Forum international intitulé «Vers le Sud: la stratégie européenne pour une nouvelle saison géopolitique, économique et socioculturelle en Méditerranée», qui s'est tenue à Sorrente, ville côtière située au sud-ouest de l'Italie qui fait face à la baie de Naples. Un rendez-vous international organisé par le ministère italien du Sud et de la Cohésion territoriale et European House - Ambrosetti. Un événement rehaussé par la participation du président de la République, Sergio Mattarella, le président de la chambre des députés, Roberto Fico, ainsi que du Premier ministre, Mario Draghi, et de nombreux ministres du gouvernement italien, ainsi que de nombreux décideurs du monde politique, économique et académique international. Une opportunité pour l'Algérie qui a déployé sa diplomatie économique. Une délégation du ministère des Affaires étrangères, conduite par Abdelkrim Harchaoui, envoyé spécial chargé de la diplomatie économique, y a pris part avec en son sein une délégation du secteur de l'énergie composé des présidents-directeurs généraux de Sonatrach et de Sonelgaz, qui ont pris part aux travaux de ce Forum. Le rôle clé que tient le secteur de l'énergie et des mines en Algérie en tant que moteur de développement économique et l'importance de la coopération dans le secteur des hydrocarbures dans la région ont été mis en avant tout en soulignant qu'il reste ouvert aux investissements à travers un cadre légal incitatif offrant de nombreuses opportunités de partenariat dans de nombreux domaines. Il faut rappeler, en effet, que l'Algérie dispose d'une nouvelle loi sur les hydrocarbures très attractive pour l'investissement étranger dans l'ensemble du secteur énergétique, y compris minier. Il ne faut cependant pas perdre de vue que l'Algérie s'est engagée en faveur d'une transition énergétique graduelle à travers la diversification des importantes sources énergétiques existantes et l'intégration des énergies à faible empreinte carbone dans le mix énergétique telles que les énergies renouvelables et l'hydrogène, et qu'une stratégie nationale pour le développement de cette filière est en cours de finalisation. Le ministre de l'Energie et des Mines a souligné, à cet effet, «la nécessité du renforcement des liens énergétiques entre les pays des deux rives de la Méditerranée pour relever les défis communs liés à l'urgence climatique, qui permettra de créer de nouvelles opportunités économiques et commerciales, de nouvelles richesses et de nouveaux emplois» Pour relever ces défis, il est nécessaire de prendre en considération «les disparités» en termes de priorités nationales, mais aussi en termes de développement et de capacités financières entre les pays du Sud et du Nord de la Méditerranée avec pour objectif de réussir une transition «juste et équitable» note le communiqué du département de Mohamed Arkab.

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