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Forum des chefs d’entreprise

L’heure des réformes a sonné

Rendre à l’organisation patronale sa vocation initiale et la replacer dans son contexte naturel, au service de l’entreprise et de l’économie nationale, sont désormais une priorité pour sa nouvelle direction.

Cela passera impérativement, non seulement, par une réorganisation interne mais aussi par une réorientation à l’externe. Le président du FCE, Mohamed Sami Agli, a fait part des principaux axes de ce chantier, lors d’une rencontre informelle avec des représentants de médias.
Au niveau nation, le conseil exécutif a été légèrement remodelé, puisque sa composition est réduite de 50 à 35 membres mais élargie, par contre, à plus de représentations régionales (est, ouest et sud). L’organisation dispose de sa propre application mobile validée par Google et qui sera téléchargeable à partir de son site, dès le mois de novembre prochain. Elle a mis en place, également, un centre d’appels. Une série de réunions régionales et locales ont regroupé la nouvelle direction du Forum avec les chefs d’entreprise, ce qui a « permis le retour d’anciens membres au FCE et surtout l’arrivée de nouveaux membres», selon Agli.
L’université sera, en outre, au centre d’intérêt de cette organisation. Une nouvelle commission a été créée dans ce sens, pour mettre en place les meilleurs mécanismes de collaboration avec les enseignants et les chercheurs, ainsi que les étudiants diplômés annuellement, notamment ceux créateurs de nouvelles entreprises. Sur le plan international, le FCE procèdera prochainement à la création d’un conseil d’affaires avec son homologue d’Espagne, qui compte pas moins de 1,7 million d’entreprises membres. Il compte réactiver le conseil des affaires le liant au Medef (patronat français). Ajoutées à cela, les rencontres tenues avec les patrons suisses, anglais, turcs et chinois autour de partenariats et d’investissements.
Par ailleurs, un projet tient particulièrement à cœur au le président du FCE, c’est celui de la création de «la Maison de l’entreprise. Elle abritera les entreprises, les représentations des instances économiques et financières internationales, et elle sera aussi un incubateur pour les start-up. Elle contribuera au développement de l’écosystème dans notre pays». Il existe en Europe et dans plusieurs pays africains, a-t-il fait savoir. Pour ce qui est des secteurs économiques qui sont, aujourd’hui, prioritaires pour le Forum, Mohamed Sami Agli a cité la digitalisation (TIC), la sous-traitance, particulièrement pour l’industrie automobile et le tourisme. «Ce sont des secteurs porteurs et d’avenir. En tant que force de propositions, nous avons déjà soumis un certain nombre de suggestions à l’Exécutif, et nous comptons revenir avec d’autres, pour accorder des facilitations aux entreprises qui y activent et sauver aussi celles spécialisées dans le Btph», a-t-il poursuivi.
Il est aujourd’hui certain que la page d’une organisation patronale totalement acquise au pouvoir, au point de se substituer à des ministères, est complètement tournée. Si l’on se tient à sa nouvelle ligne de conduite se «démarquant de la chose politique et se refusant de tout soutien aux candidats à l’élection présidentielle», on peut d’ores et déjà parler d’une séparation entre l’argent et le pouvoir. Une séparation qui en appellera une autre, à savoir séparer l’économie de la politique, dont elle a toujours été sous l’emprise. «Car c’est justement l’économie qui fait le développement d’un pays et non la politique», a conclu Agli.

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