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Administration fiscale

L’impératif de réformes profondes

La numérisation renforcera la capacité du fisc dans sa contribution au financement de l’économie nationale.

Outil essentiel pour l'édification de bases économiques solides, l'administration fiscale demeure l'axe névralgique de l'économie nationale. Centralisant le flux des recettes et des dépenses, elle prend une place prépondérante dans la concrétisation de l'orientation économique retenue par l'État. Sa modernisation et sa restructuration apporteront un redressement économique visant à éradiquer les niches de déperdition et de dysfonctionnement. C'est dans cette optique que le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali a tenu à préciser, lundi, lors du 3e forum du mécanisme multilatéral de coopération fiscale administrative de l'initiative «La Ceinture et la Route» que «L'Algérie a effectué plusieurs réformes visant l'administration fiscale, notamment à travers la numérisation, pour renforcer la capacité du secteur des impôts dans sa contribution au financement de l'économie nationale et réduire la dépendance des revenus des hydrocarbures». Il faut dire que le besoin de numérisation de l'administration ne date pas d'aujourd'hui.
Les multiples tentatives initiées dans ce sens, durant les dernières décennies n'ont pu aboutir aux résultats escomptés. Elles n'ont pas résisté au diktat imposé par l'oligarchie régnante. Cette dernière avait fait main basse sur le secteur fiscal pour réaliser ses plans machiavéliques. Hormis cet état de fait, l'absence de vision de développement et de modernisation a été plus que préjudiciable pour le secteur, d'autant plus que le fonctionnement de ce dernier repose essentiellement, sur le traitement de situations et d'écritures comptables en temps réel, avec effets de traçabilité, et ce sans parler des capacités de recouvrement qui, par définition, devraient déterminer sans ambiguïté, le statut du contribuable. C'est dans ce sens que Kassali est revenu sur «la restructuration réalisée par la direction générale des impôts (DGI) à travers la mise en oeuvre du système de la télédéclaration et du télépaiement (Jibaya'tic) qui contribue à l'amélioration de la qualité du service fourni par l'administration fiscale». Des avancées indiscutables qui auront certainement leur impact sur l'émergence d'une nouvelle dynamique et d'une synergie entre l'administration fiscale et les réformes. Cela étant, la tâche demeure ardue et s'étalera dans le temps, pour aboutir à un fonctionnement optimal de l'administration fiscale, le but étant de conférer à cette dernière les capacités d'offrir un service public efficace et transparent, d'une part, il s'agit, en profondeur, de se constituer un acteur fiable de la relance économique d'autre part. À ce titre, l'élargissement de l'assiette fiscale prime sur l'instauration de nouvelles taxes et impôts. Cependant, cette orientation demeure tributaire de la décentralisation de l'administration fiscale, au même titre que l‘ensemble des institutions financières. Une condition incontournable pour canaliser les efforts et les actions des différents services, et les orienter dans la même direction, celle du renouveau économique, en l'occurrence. D'où l'importance et la nécessité de se doter des moyens les plus modernes de gestion. Dans cet ordre d'idées, la directrice générale des impôts, Amel Abdellatif, a tenu à préciser que «la numérisation des administrations fiscales et la diversification des services via Internet constituent l'alternative la plus efficace pour assurer la croissance économique et le développement durable. Sur cette base, il est nécessaire d'unir les efforts afin d'échanger les expertises, dans le cadre du développement de la composante humaine». 

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