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Dégringolade des prix du pétrole

L’Opep en conclave

Il serait question d’une réduction supplémentaire de la production de 500 000 à 1 million de barils par jour pour tenter d’enrayer la saignée des cours de l’or noir.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et son allié russe se penchent, hier et aujourd’hui, sur la chute des cours de l’or noir provoquée par le coronavirus. Vont-ils décider d’une nouvelle coupe ? Très probable. Il serait question d’une réduction supplémentaire de la production de 500 000 à 1 million de barils par jour pour tenter d’enrayer la saignée des cours de l’or noir. La réunion pourrait déboucher sur une recommandation de réduction supplémentaire de la production «de 500 000 à 1 million de barils par jour», a estimé lundi dernier Craig Erlam, analyste de Oanda. La raison : l’effondrement des prix du pétrole qui fait l’actualité et préoccupe sérieusement les pays producteurs dont les économies dépendent de leurs exportations d’hydrocarbures. C’est le cas de l’Algérie. La cote d’alerte est atteinte. Le coronavirus a sévèrement impacté l’économie de la Chine, épicentre de l’épidémie dont il est à l’origine. La seconde économie de la planète, deuxième importatrice et première consommatrice mondiale de pétrole, a sapé le moral du baril qui a cédé plus de 10 dollars depuis l’apparition de cette bactérie qui panique la planète. Une situation qui a conduit l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et son allié russe à se pencher depuis hier et encore aujourd’hui, sur cette chute des cours de l’or noir aussi inattendue que spectaculaire qui a impliqué la Chine, un acteur clé du marché pétrolier. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et son allié russe discutent à Vienne d’une nouvelle réduction de la production et de la possibilité d’avancer leur réunion prévue début mars, a indiqué, hier, le porte-parole du ministère irakien du Pétrole. Le comité technique de l’Opep et ses partenaires vont discuter pendant ces deux jours de la baisse des cours du brut en lien avec l’épidémie du nouveau coronavirus afin d’aider le cartel à ajuster ses quotas de production pour influer sur les prix, indique-t-on. Le marché pétrolier sera passé au crible, toute conclusion qui émanera de cette réunion imposée par cette nouvelle conjoncture ne pourra être entérinée que lors d’un sommet programmé pour les 5 et 6 mars, que cette urgence pourrait faire avancer pour le mois de février. « Le comité technique discute de recommandations et toute nouvelle réduction de la production ne sera annoncée que lors d’une réunion ministérielle selon les besoins du marché et en fonction de l’évolution du nouveau coronavirus», a précisé le porte-parole du ministère irakien du Pétrole, Assem Jihad.
L’éventualité probable d’une réduction supplémentaire de la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses alliés, dont la Russie, face au risque d’une baisse significative de la demande chinoise semble, apparemment, avoir redonné des couleurs au marché de l’or noir. Hier vers 15h30, à Alger le baril de Brent, référence du pétrole algérien s’échangeait à 55,01 dollars, enregistrant un bond de 80 cents par rapport à la séance de la veille où il avait fait un nouveau plongeon. Le chef de file de l’Opep, autre poids lourd du marché pétrolier, semble décidé à serrer davantage ses vannes pour mettre fin à cette hémorragie. «L’Arabie saoudite, pivot de l’Opep, envisage de réduire temporairement d’un million de barils par jour sa propre production pour créer un «choc» de l’offre sur le marché» a rapporté le Wall Street Journal.
Les «24», qui doivent se retrouver prochainement à Vienne, en Autriche, vont certainement, en plus de prolonger la baisse de 1,7 million de barils par jour jusqu’à la fin de l’année 2020, annoncer une diminution supplémentaire conséquente de leur offre pour tenter de soutenir les prix et éponger le surplus d’or noir qui noie un marché alimenté par une production américaine plus que jamais surabondante. Aux grands maux, les grands remèdes. 

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