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Les prix du pétrole ont débuté la semaine en nette hausse

L’orage est-il passé?

Le Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, affichait 76,36 dollars, hier, à 14h00 après être tombé à 70 dollars il y a une semaine.

Le baril commence à voir le bout du tunnel. L'orage est-il passé? Certains indices montrent que l'horizon se dégage et que l'on se dirige, probablement, vers une belle éclaircie. Les inquiétudes concernant la santé des secteurs bancaires américain et européen, donnent l'impression de s'éloigner depuis la faillite de la banque californienne Silicon Valley Bank (SVB), puis de deux banques régionales américaines, suivi d'autres turbulences en Europe. Il faut savoir, en effet, que le premier groupe bancaire suisse UBS avait consenti à racheter pour une bouchée de pain son rival en difficulté Credit Suisse, avec d'importantes garanties du gouvernement de Berne et de liquidités de la BNS, la banque centrale du pays. Une crise financière s'est installée. Provoquée par la faillite de la Silicon Valley, 16e banque des États-Unis elle n'a pas épargné les prix du pétrole. «Les cours sont lestés par les turbulences bancaires, qui ne se calment pas, et des craintes de voir le resserrement monétaire de la Fed (banque centrale américaine) faire déraper l'économie américaine», avait indiqué, dans une note, Edward Moya, analyste d'Oanda. Où en est-on aujourd'hui? Cela semble apparemment être rentré dans l'ordre. Les investisseurs se montrant rassurés par le rachat de la banque SVB et la perspective d'une pause du resserrement monétaire de la Fed, nous dit-on. Les experts confirment. Le marché pétrolier semble «soulagé par les récents développements (dans le secteur bancaire), où Crédit Suisse a été sauvé de la faillite tandis que la Fed (Réserve fédérale) américaine a indiqué qu'aucune nouvelle hausse des taux d'intérêt n'était à l'ordre du jour», indiquent les analystes d'Energi Danmark. Il faut souligner, en effet, que les taux d'intérêt n'ont été relevés (le 22 mars 2023) que qu'un quart de point de pourcentage seulement par la Banque centrale américaine a relevé les taux d'intérêt mercredi d'un quart de point de pourcentage affirmant qu'elle n'envisageait plus qu'une seule autre hausse de cet ordre à court terme. De quoi «apporter un certain soutien aux prix en coupant l'herbe sous le pied du dollar», a noté Stephen Brennock, de PVM Energy. Par ailleurs, le marché se montrait enthousiaste après l'annonce du rachat de la Silicon Valley Bank (SVB) par la banque américaine First Citizen dans la nuit du 26 au 27 mars. La faillite de Silicon Valley début mars avait déclenché un vent de panique dans le secteur bancaire aux Etats-Unis, avec des répercussions jusqu'en Europe lorsqu'un vent de panique s'est emparé vendredi dernier, de la Deutsche Bank la plus importante banque allemande dont les filiales sont présentes dans plus de 75 pays. Les plus importantes sont implantées à Londres, New-York et Singapour. Les prix du pétrole ne doivent cependant pas se suffire de l'accalmie du secteur bancaire pour confirmer voire accentuer leur rebond. C'est la Chine qui va véritablement changer la donne», souligne Stephen Brennock, faisant remarquer que la demande, venant du premier importateur de brut au monde, n'est pas encore revenue «en force». À ce propos il faut rappeler que les cours de l'or noir ont été déprimés par des prévisions de croissance de la Chine, premier importateur mondial d'or noir, moindres qu'attendu. La Chine visera une croissance économique «d'environ 5%» en 2023, indique un rapport d'activité du gouvernement publié dimanche à l'ouverture de la session annuelle de l'Assemblée nationale populaire, le Parlement chinois. Cet objectif de croissance, l'un des plus modestes depuis des décennies, est aussi inférieur aux prévisions du marché. «Toutefois, compte tenu des fortes hausses des prévisions de croissance du PIB mondial et du rebond de la réouverture de la Chine les prix du pétrole font l'objet de surenchères et devraient rester élevés», avait tempéré Stephen Innes. En attendant les prix du pétrole accusaient des gains significatifs, hier, en cours d'échanges. À 14h 00 le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai se négociait à 76,36 dollars soit 1,37 dollar de plus que la séance précédente. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI) pour livraison le même mois, engrangeait de son côté 1,30 dollar à 70,56 dollars. Prometteur...

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