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Financement du Projet «Solar 1000»

La Banque mondiale se propose

L'Agence multilatérale de garantie des investissements a affiché sa disponibilité à apporter les garanties au profit des investisseurs potentiels.

L'Algérie entame un programme ambitieux de transition énergétique, basé sur des fondements solides. C'est, en somme, ce qui transparaît de l'actualité relative aux perspectives tracées par le ministère de la Transition énergétique et des Énergies renouvelables. Intervenant, hier, sur les ondes de la Radio nationale, le secrétaire général du même ministère, Bouziane Mahmah, a estimé dans ce cadre, que
«la transition énergétique requiert une mobilisation nationale des ressources et des énergies».
Le message est, on ne peut plus, clair. La transition énergétique n'est pas l'apanagé d'un seul secteur mais réclame la contribution, la collaboration et la coopération de l'ensemble des secteurs concernés par cet ambitieux programme national. Sur un autre registre, Bouziane Mahmah a annoncé que «le ministère a introduit un document sur la stratégie nationale de la transition énergétique en Algérie».
Et d'ajouter que le projet de loi, est en phase «d'enrichissement, conjointement avec d'autres départements ministériels, sur la base des instructions du Premier ministre». Le locuteur a, également, confié que «cette loi nous permettra d'amorcer une douce transition encadrée par une législation, qui déterminera les horizons et les engagements des différents secteurs ministériels». Pour Mahmah, le Programme national de la transition énergétique devra «consolider notre sécurité énergétique, financière et renforcer la position énergétique de l'Algérie dans la cadre de la géostratégie actuelle». Il annoncera que «la contribution des énergies renouvelables au système national de consommation d'énergie et d'électricité augmentera, progressivement, pour atteindre les 30% en 2035».
Par ailleurs, «le coût actualisé de l'énergie - la somme des coûts de toutes les étapes d'investissement et d'exploitation sur 25 ans, divisé par les kilowattheures - dans le cadre du projet Solar 1000, a été réduit d'environ 25%». Il soulignera que cette réduction intervient conformément aux instructions du président de la République, qui «a fourni un ensemble de conditions pour assurer la production d'un kilowattheure au prix le plus bas possible». L'invité de la radio a, par ailleurs, rappelé que la surface foncière globale du projet Solar 1000 a atteint les 3000 hectares, répartis entre plusieurs états, tels que la wilaya d'El Tarf, Sidi Bel Abbès, El Oued et Touggourt.
A rappeler aussi, que le ministre de la Transition énergétique, le professeur. Benattou Ziane, s'est entretenu, mardi, avec le vice-président de l'Agence multilatérale de garantie des investissements (Mega), Kamel Ahmed Junaid,relevant du groupe de la Banque mondiale. À l'issue de ces pourparlers, un début de solutions pratiques et prometteuses est envisagé entre les deux parties, afin d'assurer une meilleure cadence aux programmes tracés par le secteur. En effet, le vice-président de Mega Agency, qui a salué «les efforts et l'engagement de l'Algérie dans ces domaines» a, par ailleurs, «exprimé la disponibilité de son institution financière, le groupe de la Banque mondiale, à remplir toutes les conditions pour incarner un partenariat avec le ministère de la Transition énergétique et des Énergies renouvelables afin de résoudre les problèmes financiers et fournir les garanties au profit des investisseurs potentiels pour des projets économiquement viables et financièrement acceptables». Un obstacle de taille qui pourrait être levé au profit de «Solar 1000».
Un accord a été trouvé entre les deux parties, en vue de maintenir les contacts, «en vue d'identifier les moyens d'incarner cette coopération, de manière tangible et consensuelle, dans les domaines précités».

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