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Promotion des exportations

La course de fond de Rezig

Les secteurs productifs sont incités à accroître leur compétitivité et à investir les marchés extérieurs.

Sur la base de résultats probants, réalisés dans le domaine de l'exportation des produits hors hydrocarbures, pour l'année écoulée, avec un volume atteignant les 4,5 milliards de dollars, les pouvoirs publics oeuvrent à optimiser ses capacités, et ce à travers le renforcement des mécanismes mis en place pour faciliter les opérations d'exportation et relever les niveaux des échanges, de façon à confirmer cette nouvelle stratégie. À ce titre, s'exprimant de Biskra, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a affirmé, dimanche, que «son département ministériel s'emploie, en coordination avec les secteurs gouvernementaux concernés à revoir les cadres juridiques garantissant la mise en place de mesures plus efficaces afin d'inciter les secteurs productifs à accroître leur compétitivité et à investir les marchés extérieurs, dans le cadre de la politique d'appui appliquée sur le terrain». Il faut dire que le bond remarquable réalisé dans ce domaine d'activité, dénote d'une part, que les politiques publiques ont réussi à renverser la vapeur, dans une conjoncture des plus difficiles, caractérisée par les effets de la crise sanitaire et par des décennies de mauvaise gouvernance. D'autre part, il est clair qu'à travers cette nouvelle approche, le cap économique est confirmé à travers la mise en valeur des capacités des opérateurs publics nationaux à pénétrer les marchés étrangers. Cela étant, l'optimisation de ce potentiel passe, inévitablement par la consolidation de l'assise juridique, hautement nécessaire pour lever tous les obstacles et les effets de la bureaucratie et de la corruption, et assainir tout le processus de l'exportation. Au delà des expériences vécues avec brio vers les étalages des pays africains, où les produits algériens ont reçu un écho plus que favorable, il s'agit, selon bon nombre d'observateurs, de renforcer cette stratégie par des actions en amont de la chaîne de production, soit en phase d'investissement. Le but étant, de fluidifier l'acte d'investir afin de permettre aux opérateurs de consacrer leur énergie à l'amélioration de la qualité du produit pour lui donner une compétitivité supérieure, d'autant plus que les défis économiques de l'heure impliquent, en plus de l'impératif de la diversification, de confirmer une place sur l'international. C'est dans ce contexte que le ministre du Commerce a tenu à insister sur la volonté de l'Etat à consentir tous les efforts pour valoriser les immenses richesses qu'abritent les régions du Grand Sud, et leurs mutation vers des pôles de production et de création de richesse, expliquant que «l'Algérie est déterminée à promouvoir l'investissement, à travers la révision de la loi sur l'investissement qui accorde au Grand Sud les avantages à même de créer des postes d'emploi et de développer la région, en encourageant les investisseurs locaux et étrangers à concrétiser des projets selon le principe gagnant-gagnant pour gagner des parts de marché au sein de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf)». Autrement dit, l'urgence aujourd'hui se trouve dans le maintien du rythme des opérations d'exportation, et travailler à l'augmenter considérablement, pour en faire un axe important de sortie de la dépendance des hydrocarbures, et instaurer des automatismes efficaces à même de sceller définitivement la place de l'Algérie sur les marchés étrangers. 

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