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Le pétrole termine la semaine en léger repli

Le baril demande à souffler

Le Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, s’affiche, malgré tout, au-dessus des 75 dollars.

La dernière séance hebdomadaire n'a, certes, pas été prolifique pour les cours de l'or noir. Il ne faut cependant pas perdre de vue qu'il a nettement progressé sur l'ensemble de la semaine. Cette progression est encore plus nette si l'on fait la comparaison sur un mois. Le baril de Brent a en effet engrangé pas moins de 10 dollars de gain. Il est passé d'un peu plus de 65 dollars, le 21 août, à 75,34 dollars le
21 septembre, cédant au passage 33 cents par rapport à la séance de la veille. Un bon signe pour les pays exportateurs de pétrole en général et pour l'Algérie en particulier. Les exportations de pétrole représentent l'essentiel des revenus du pays, qui vient de se doter d'un Plan de relance économique ambitieux pour tenter de réduire son addiction à l'or noir. Le secteur pétrolier doit lui servir de «bras armé» pour réussir sa diversification économique. L'amélioration de la situation financière se profile, se concrétise. Elle constitue une conjoncture favorable pour mener à bon port cet ambitieux projet qui sera soutenu par un baril en état de grâce. Les nouvelles le confirment. L'Agence internationale de l'énergie s'attend, en effet, à un rebond significatif de la demande mondiale, après 3 mois de contraction, cet été, dus à une recrudescence des cas de Covid-19 en Asie, en Inde, notamment, qui consommait plus de 5 millions de barils par jour, ce qui la plaçait au troisième rang, derrière les Etats-Unis et la Chine, selon les chiffres du géant pétrolier British Petroleum. «La demande pétrolière mondiale reste sous pression du virulent variant Delta de la Covid-19 dans des régions consommatrices clés, particulièrement en Asie», écrivent les experts de l'AIE, qui estiment que la demande aurait reculé de 310 000 barils par jour, chaque mois, en moyenne, sur 3 mois, de juillet à septembre inclus. Comment se présente l'avenir? «Des signes émergent déjà sur une baisse des cas de Covid-19 et la demande devrait rebondir fortement de 1,6 million de barils (mb/j) par jour, en octobre et continuer à croître jusqu'à la fin de l'année», soulignent les rédacteurs du rapport de l'AIE, qui s'attendent à une croissance de la demande de 5,2 mb/j cette année et qui doit grimper de 3,2 mb/j en 2022. Même diagnostic pour l'Organisation des pays exportateurs de pétrole.
«Alors que les taux de vaccination augmentent, la pandémie de Covid-19 devrait être mieux gérée et les activités économiques et les transports revenir fermement à leurs niveaux d'avant Covid-19», écrivent les experts de l'Opep dans leur rapport mensuel, publié lundi dernier. En conséquence, la croissance de la demande doit atteindre, l'an prochain 4,2 millions de barils par jour (mb/j), soit 0,9 mb/j de plus qu'estimé, il y a un mois, pour atteindre une demande mondiale de 100,83 mb/j. Cela excédera alors les niveaux d'avant la pandémie, souligne le document des «13». Des indices qui jouent en faveur d'une bonne tenue des cours de l'or noir qui bénéficient d'au moins deux facteurs: la reprise de la consommation en Chine et aux Etats-Unis, où la pandémie semble s'essouffler et surtout la décision des membres de l'Opep+, de n'ouvrir que prudemment leurs vannes, depuis le 1er mai. Une bonne aubaine pour l'Algérie... 

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