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L’Opep et ses alliés se réunissent, aujourd’hui

Le baril pique du nez

Les prix du Brent, qui avaient débuté la semaine en hausse, accusaient un recul significatif, hier, en cours d’échanges, pour s’’afficher au-dessus des 83 dollars.

Un coup de pompe passager sans doute. Le baril pourrait, en effet, rebondir. À défaut céder quelques cents qui ne doivent pas impacter outre mesure sa cadence qui a contribué à le propulser à son niveau actuel.
Les prix du Brent, qui avaient débuté la semaine en hausse accusaient un recul significatif, hier, en cours d'échanges, pour s''afficher au-dessus des
83 dollars. Vers 11h45, heure algérienne, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier reculait de 1,67 dollars par rapport à la clôture de la veille pour se négocier à
83, 05 dollars. Est-ce le message envoyé par le président américain à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses 10 alliés dont la Russie qui a chahuté son irrésistible marche en avant? «L'idée que la Russie, l'Arabie saoudite et d'autres producteurs majeurs ne prévoient pas de pomper plus de pétrole pour que les gens aient de l'essence pour aller au travail, ce n'est pas juste», avait déclaré Joe Biden le 31 octobre, en marge du sommet du G20 organisé à Rome. Quel écho a-t-il produit?
Le maintien en l'état de la stratégie définie par l'Opep+ garantissait «une offre suffisante» a rétorqué le ministre du Pétrole du Koweït, Mohammed Al-Fares, cité par l'agence officielle koweitienne Kuna soulignant que cette politique «a prouvé son efficacité pour préserver l'équilibre et la stabilité des marchés» de l'or noir. Les Américains trouvent que les cours actuels de l'or noir sont élevés et ce n'est pas la première fois qu'ils s'en plaignent. L'Opep+ n'en fait «pas assez» et menace la reprise de l'économie mondiale et les prix à la pompe, a déclaré au mois d'août dernier le conseiller américain à la Sécurité nationale, Jake Sullivan. «La hausse des coûts de l'essence, si elle n'est pas maîtrisée, risque de nuire à la reprise mondiale en cours», avait-il ajouté.
L'Opep+ va-t-elle satisfaire les desiderata des Américains? Qu'en pensent les experts? Joe «Biden a décidé de faire de ce sujet un gros dossier alors qu'il sait qu'il n'y a pas moyen qu'il obtienne ces barils en plus», a indiqué Robert Yawger, responsable des contrats à terme sur l'énergie chez Mizuho Securities. «Lorsqu'ils (l'Opep et ses alliés, Ndlr) ont augmenté la production en 2018, le marché s'est effondré. Ils ont retenu la leçon», a fait remarquer l'analyste. Les regards sont donc focalisés sur la réunion mensuelle de l'Opep+ qui se tiendra par visioconférence le 4 novembre. Les «23» décideront de leur niveau de production pour le mois de décembre. L'Alliance devrait poursuivre sans surprise sa stratégie d'augmentation de sa production.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires, ne devraient pas dépasser, en décembre prochain, le seuil d'augmentation mensuelle de la production, fixée à 400 000 barils/jour, a fait savoir, le 28 octobre, le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab.

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