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L’Opep+ continuera à réduire sa production de 2 millions de b/j

Le baril replonge

Le Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, a terminé la semaine qui s’est achevée hier à 74, 99 dollars.

Les prix du pétrole sont dans la tourmente. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires hors-Opep qui essaient de les maintenir à un niveau satisfaisant n'auraient pas l'intention d'en faire plus pour les booster. Le groupe ne devrait pas modifier sa politique de production et devrait maintenir les quotas actuels jusqu'à la fin 2023, malgré la récente chute des prix du pétrole causée par les inquiétudes concernant la santé des secteurs bancaires américain et européen, selon trois délégués de l'Opep+, ont rapporté certains médias.
L'Opep+ devrait continuer à réduire la production de 2 millions de barils par jour jusqu'en 2023 conformément à l'accord d'octobre 2022 et ne prévoit pas de réductions supplémentaires pour soutenir les prix, auraient-ils assuré, soulignant que la récente chute des prix du pétrole était due à la spéculation et non aux fondamentaux du marché pétrolier. L'Opep+ maintiendrait ses objectifs de production de pétrole inchangés jusqu'à la fin de l'année, compte tenu du niveau élevé d'incertitude qui règne sur les marchés mondiaux et de la croissance économique mondiale, a également déclaré le ministre saoudien de l'Énergie, le Prince Abdulaziz bin Salman. Les 13 pays membres de l'Opep et leurs 10 alliés dont la Russie doivent donc reconduire la baisse décidée le 5 octobre 2022. L'Opep à leur tête leur chef de file, l'Arabie saoudite, et leurs dix partenaires hors cartel, emmenés par la Russie, avaient décidé de réduire leur production pétrolière globale de 2 millions de barils par jour en novembre 2020. C'est la plus importante baisse de l'alliance depuis celle des 10 millions de barils par jour décidée au début de la pandémie de Covid-19 qui s'est déclarée en décembre 2019 en Chine. Elle a été reconduite depuis à chaque réunion de l'Opep+. La 48e réunion du Comité ministériel conjoint de suivi Opep et non Opep (Jmmc) se tiendra le 3 avril. Il doit examiner les conditions et les perspectives d'évolution à court terme du marché mondial du pétrole et veiller au respect des engagements volontaires de limitation de la production des pays membres de l'alliance. En attendant les prix du pétrole accusaient des pertes conséquentes, hier, en cours d'échanges. À 12h 20 le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai se négociait à 72,86 soit 3,05 dollars de moins que la séance précédente. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI) pour livraison le même mois, cédait de son côté 2,93 dollars à 67, 03 dollars. Les turbulences dans le secteur bancaire, ne semblent pas terminées et éloignent les investisseurs des actifs à risque comme les matières premières. Les craintes quant à la solidité du secteur bancaire ont repris de plus belle. Les Bourses européennes s'inscrivant en fort repli. À titre d'exemple, le titre de Deutsche Bank chutait de plus de 10% hier matin. «Les craintes de contagion (dans le secteur bancaire) et les risques de récession continuant à freiner la demande d'actifs plus risqués», soulignait Han Tan, analyste d'Exinity. Depuis la faillite de la banque californienne Silicon Valley Bank (SVB), puis de deux banques régionales américaines, suivi d'autres turbulences en Europe, les investisseurs délaissent les actifs à risque comme les matières premières, malgré des regains de confiance passagers, rappelle-t-on. L'annonce par les États-Unis que le remplissage de leurs réserves stratégiques (SPR) de pétrole allait prendre des années est un autre facteur qui a déprimé les cours de l'or noir. L'absence d'achat de brut pour reconstituer les SPR, qui affichent actuellement leur plus bas niveau depuis décembre 1983, représente ainsi «un coup dur pour les perspectives de la demande de pétrole», a indiqué Stephen Brennock, de PVM Energy. Il faut cependant souligner que les prix du pétrole avaient aligné trois séances de hausse consécutive avant qu'ils ne fassent marche arrière hier. Un indice qui montre qu'ils clôtureront la semaine qui s'est achevée, hier, en baisse. Un scénario qui n'est pas inhabituel...

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