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Les prix du pétrole terminent la semaine sous les 60 dollars

Le coronavirus «panique» l’Opep

Il y a une forte possibilité d’avancer à février la réunion d’évaluation Opep - non-Opep, prévue début mars.

La cote d’alerte est atteinte. L’incertitude plane à nouveau sur le marché pétrolier. Le coronavirus qui menace d’affecter, sérieusement, l’économie de la Chine, épicentre de l’épidémie de ce type de virus, seconde économie de la planète et première consommatrice mondiale de pétrole, a sapé le moral du baril qui a cédé plus de 10 dollars depuis l’apparition de cette maladie qui s’est propagée à plusieurs pays. Le baril de Brent, référence du pétrole algérien, s’était hissé au-dessus des 70 dollars en début d’année. L’assassinat du général iranien Qassem Soleimani, figure de proue de la révolution iranienne, par des frappes américaines à Baghdad, avait provoqué une onde de choc sur le marché pétrolier. Le baril qui était sous tension avec ce nouveau développement qu’a connu la crise irano-américaine avait bondi de manière spectaculaire en atteignant 71, 75 dollars dans la matinée du 8 janvier. Une embellie qui devait être soutenue par la signature, le 15 janvier, de l’accord entre les Etats-Unis et la Chine qui a mis fin à une guerre commerciale de près de deux ans entre Pékin et Washington. « Les prix du pétrole ont subi une pression sur l’année en raison du conflit commercial, entre les Etats-Unis et la Chine, qui a contribué à affaiblir l’économie mondiale et à ralentir la croissance de la demande de pétrole en 2019 », a souligné l’Opep dans son dernier rapport. Une entrave levée qui devait théoriquement favoriser un rebond des prix du pétrole. Une question inévitable se posait : comment vont se comporter les prix de l’or noir après la ratification, le 15 janvier, de l’accord commercial entre les Etats-Unis et la Chine, dit de « phase 1 » ? Les experts unanimes s’étaient prononcés en faveur d’un rebond. C’était sans compter avec cet invité « inattendu » : le coronavirus qui allait jouer le trouble-fête. Un missile qui a coulé le baril qui végète désormais sous la barre des 60 dollars, provoquant sur le plan humain plus de 200 décès et la contamination de près d’un millier de personnes. Quelles vont être les retombées sur l’économie mondiale ? Le marché pétrolier est-il en mesure d’enrayer sa saignée ? « Nous avons seulement deux certitudes. C’est que la Chine va relancer son économie massivement à partir de février via un stimulus budgétaire qui devrait conduire le déficit au-dessus de 3% cette année. La seconde certitude, c’est que les secteurs d’activité en bourse qui ont été malmenés du fait du virus, comme les croisiéristes et les équipementiers du secteur des hydrocarbures, vont certainement connaître un rebond majeur lorsque la crise sera endiguée. », assurent les analystes de Saxo Banque. Le pétrole n’a vraisemblablement pas fini de broyer du noir. L’Organisation des pays producteurs de pétrole et ses partenaires dont la Russie liés par un accord de baisse de leur production de 1,7 million de barils par jour qui a participé à la bonne tenue des cours de l’or noir, ont bien du souci à se faire. Les «24» qui doivent se retrouver le mois prochain à Vienne vont certainement prolonger leur accord jusqu’à la fin de l’année 2020 pour tenter de soutenir les prix et éponger le surplus d’or noir qui noie un marché alimenté par une production américaine plus que jamais surabondante. «L’Algérie a multiplié, durant ces dernières 48 heures, ses contacts et concertations, qui se poursuivent, avec d’autres pays, pour veiller à assurer et à maintenir l’équilibre du marché », avait-il révélé, jeudi, en marge d’une journée d’information sur la sûreté et la sécurité des sources radioactives et des équipements associés, organisée par le commissariat à l’Énergie atomique. Le coronavirus panique, incontestablement, l’Opep.

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