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Réduire la facture de l’importation des produits alimentaires

Le défi agricole

Réduire la facture des importations des produits alimentaires a été le principal objectif du secteur de l’agriculture, pour l’année 2019, qui a réussi une avancée considérable: l’autosuffisance en blé dur.

L’agriculture représente aujourd’hui 12% du produit intérieur brut (PIB). Et la production du secteur s’est chiffrée à 2,9 milliards de dollars pour 2019, permettant l’exportation des fruits et légumes vers l’Afrique et l’Europe, mais surtout de réduire la facture céréalière en réalisant, pour la première fois, une autosuffisance en blé dur. Ajouté à cela l’élargissement des espaces irriguées, estimées à 1,36 million d’hectares ainsi que le réaménagement des points d’eau. Par ailleurs, le secteur de la pêche, en pleine croissance, a été distingué cette année par la hausse des quotas de l’Algérie pour la pêche du thon rouge, passé à 1.444 tonnes, contre 1.306 tonnes en 2018.
Le secteur a également connu une croissance de la flotte de pêche nationale avec 5.617 unités constituées de sardiniers, de chalutiers et de thoniers. Concernant le secteur aquacole, il a capté un investissement de 75 milliards de dinars en 2019 pour la réalisation de 271 projets. A côté de cela 79 zones ont été localisées au niveau national en 2019 pour développer les activités aquacoles en plus de 75 projets aquacoles en milieu marin et dans l’eau douce, avec une capacité de production de 35.000 tonnes.Par ailleurs, en 2019, le secteur de l’agriculture a mis en place de nouveaux conseils interprofessionnels. Il s’agit des conseils professionnels des filières camélines, la filière des plantes aromatiques et médicinales et celle du bois et du liège. Selon les pouvoirs publics, cette nouvelle organisation des filières en associations professionnelles leur a permis d’améliorer leur intégration dans l’environnement économique et commercial. Ainsi est facilité également le repérage des produits du terroir potentiellement «labelisables», affirme le ministère de l’Agriculture. En plus de l’amélioration de la production, le secteur s’est également investi dans le facteur humain, puisque l’amélioration du cadre de vie des populations rurales, à travers l’électrification des Hauts-Plateaux, des régions du Sud et les steppes sur une longueur dépassant 7.000 kilomètres, ce qui a permis de raccorder les points d’eau aux exploitations agricoles de ces régions. Désenclavant et grâce à l’aménagement des pistes agricoles sur une longueur de 9.099 km. Parmi les mécanismes que les pouvoirs publics veulent mettre en place pour relever les défis qui s’attellent au secteur de l’agriculture, encourager les start-up porteuses d’idées innovantes dans ce domaine. D’ailleurs des facilitations ont été promises, pour leur permettre de contribuer à l’investissement agricole et au développement des systèmes de production notamment dans le Sud et les Hauts-Plateaux afin de relever le défi de la sécurité alimentaire. En outre, la coopération entre les secteurs de l’agriculture et le monde de la recherche, s’est traduite par la signature de six arrêtés interministériels entre le ministère de l’Agriculture et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour la création d’unités de recherche au niveau de six instituts agricoles. Il s’agit de l’Institut national de la protection des végétaux (Inpv), de l’Institut national de la vulgarisation agricole (Inva), de l’Institut technique des grandes cultures (Itgc), de l’Institut technique des cultures maraîchères et industrielles (Itcmi) et de l’Institut technique de l’arboriculture fruitière et de la vigne (Itafv).Ces unités de recherches seront financées par la Caisse nationale de recherche et de développement technologique relevant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

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