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Energies renouvelables

Le privé appelé à s’impliquer

Les pouvoirs publics joueront le rôle de «facilitateur» et d’accompagnement.

«La Finance verte» peut nous faire gagner de l'argent en devises, mais on ne l'a pas encore mise en oeuvre pensant que l'Etat doit assurer à lui seul les financements nécessaires pour les énergies renouvelables», a indiqué Boukhalfa Yaïci qui s'exprimait sur les ondes de la Radio nationale. Cela étant, l'Algérie est appelée à tirer profit des instruments de la finance verte disponibles sur les marchés internationaux, afin de diversifier les modes de financement de ses projets de développement des énergies renouvelables, a estimé jeudi le président du «Cluster Energie Solaire» Boukhalfa Yaïci. Il a mis, dans ce sens, en exergue la possibilité de certifier toute production à partir des sources renouvelables afin de pouvoir récolter des financements en devise à l'échelle internationale.
Yaïci a souligné aussi l'importance du rôle «facilitateur» et d'accompagnement que joueraient les pouvoirs publics au profit de l'ensemble des intervenants du secteur, afin de créer les conditions favorables pour le développement des énergies renouvelables. Cet accompagnement devrait, entre autres, contribuer à atteindre des coûts de production compétitifs et de suivre les évolutions technologiques rapides dans ce domaine, a-t-il fait savoir. Il a également préconisé une meilleure synergie entre les différents secteurs (industrie, énergie, enseignement supérieur) pour élaborer des démarches «aiguillées vers le même sens». Tout en saluant la nouvelle vision mise en place par le gouvernement, consistant à encourager la fabrication locale des intrants, leur transformation ainsi que la sous-traitance, le président du cluster Energie solaire a insisté, par ailleurs, sur la nécessité de s'appuyer sur les capacités nationales dans la réalisation des objectifs dans le domaine des énergies renouvelables. Questionné sur la création d'une nouvelle entreprise dédiée aux énergies renouvelables, il a appelé à mettre en valeur les expériences précédentes en la matière, d'élargir cette démarche à d'autres intervenants et de ne pas concentrer le développement des énergies renouvelables sur le secteur public.
«Si nous voulons que les choses s'améliorent, il faut aussi impliquer le secteur privé et de manière importante», a-t-il préconisé.
Concernant les prix de l'énergie subventionnés par l'Etat, Yaïci a estimé que des tarifs «trop bas» représenteraient un «obstacle» qui empêche le développement des énergies renouvelables. Il a précisé toutefois que «la rentabilité des investissements ne pouvant être assurée qu'après des dizaines d'années».
Cependant, pour lui, la levée de la subvention ne signifie pas, forcément doubler les montants des factures d'électricité, mais plutôt assurer des prix rentables pour les investisseurs tout en évitant des augmentations des factures, et ce, à travers des mécanismes d'intégration des outils d'efficience énergétique.

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