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Sidérurgie

Le troisième laminoir de Bellara opérationnel

Avec l’exploitation des complexes respectifs de Bellara à Jijel et Sider à Annaba, l’industrie sidérurgique nationale prend son envol.

Comme annoncé par le conseil d’administration de la société minière Qatar Mining Company de cette entité sidérurgique, le complexe de Bellara sera opérationnel d’ici fin 2019. Ainsi, le complexe sidérurgique d’El Hadjar de Annaba, sera renforcé par l’entrée en exploitation du 3e laminoir, de son jumeau, le complexe sidérurgique de Bellara. Ce projet fruit d’un partenariat entre l’Algérie et le Qatar, devrait être pleinement opérationnel à la fin de l’année 2019. Avec un taux de finalisation de l’usine à hauteur de 96%, le projet considéré comme l’une des plus grandes unités au monde, vient de mettre en service son troisième (3é) Laminoir, d’une capacité de production de 500 000 tonnes/an de fil machine de différents diamètres. Cet acteur incontournable dans le secteur de la sidérurgie nationale, L’Algerian Qatar Steel (AQS) rattaché au Groupe Imetal, vient s’aligner à côté du complexe sidérurgique d’El Hadjar Annaba. Ce dernier qui, depuis sa renationalisation par l’Etat algérien, et avec un staff dirigeant qualifié, s’achemine vers un ambitieux programme, celui de conquérir pleinement le marché mondial. Les deux entités économiques, respectives, El Hadjar Annaba et l’Algerian Qatar Steel, en s’appuyant tous deux sur une main-d’œuvre jeune issue des universités et des centres de formation professionnelle ainsi que sur une technologie de production de pointe, le secteur de l’industrie sidérurgique nationale, sera désormais, non pas le leader en Afrique, le leader dans le monde. Car, distingué par la qualité du produit national, le secteur de la sidérurgie a toutes les potentialités pour rivaliser avec, les géants de l’acier de par le monde. Une spécificité retenue à l’actif du minerai, dont l’incontestable qualité, de Ouenza, Boukhadra à Tébessa, a encouragé les Qataris à se lancer dans le partenariat sidérurgique avec l’Algérie. Du pari au challenge, avec un produit hautement coté en Bourse et un marché international à la portée, le AQS ambitionne de produire deux millions de tonnes d’acier par an (1,5 million de tonnes de rond à béton et 500 000 tonnes de fil machine).
Ce grand volume de production contribuera à satisfaire les besoins du marché local du fer dans une première phase et à exporter la production excédentaire sur les marchés régionaux et internationaux dans une deuxième phase. Rappelons que, le complexe industriel de Bellara résulte d’un partenariat entre l’Algérie et le Qatar, conclu dans le cadre de la règle d’investissement 51/49%. Ce mégaprojet emploie actuellement plus de 750 personnes, et devrait atteindre 1 800 postes d’emploi directs et plus de 5 000 emplois indirects d’ici la fin du projet. Pour sa part, le complexe sidérurgique Sider El Hadjar, bien que la production ait été inférieure aux prévisions, Sider El-Hadjar ne cesse de se distinguer par les efforts de sa direction et ses sidérurgistes, déterminés à relever un challenge de taille, à savoir restituer au complexe d’El Hadjar son statut de « géant de l’acier ». Cette entité première en Afrique dirigée par une équipe à 100% algérienne, s’est vu distinguer le trophée d’encouragement. En effet, les jurys d’Export Trophy, qui récompensent les entreprises algériennes ayant réalisé les meilleurs chiffres en matière d’exportation de produits et services, ont décerné, en juin dernier, au géant de l’acier Annaba Sider El-Hadjar le trophée d’encouragement.
La filiale d’Imetal, qui a réalisé en 2018, un chiffre d’affaires à l’exportation de 64 millions de dollars, ne s’est pas limitée à ce chiffre, bien au-delà, le fleuron de l’industrie sidérurgique nationale, a fait des pas de géant, en réalisant pour l’exercice 2019 une hausse de 34 millions de dollars, en plus de 18 millions de dollars en termes de commandes fermes. Le staff dirigeant s’est fixé des prévisions de clôture pour l’exercice 2019 de l’ordre de 84 millions de dollars. Le complexe sidérurgique d’El-Hadjar exporte notamment, vers la Tunisie, le Maroc, l’Egypte, la Turquie, la Syrie, l’Espagne, l’Inde et l’Italie. Mais ne manque pas d’ambition, puisque les sidérurgistes du complexe visent un chiffre d’affaires à l’exportation de l’ordre de 200 millions de dollars et ce, grâce au lancement de la deuxième phase d’investissements consentis par l’Etat en 2018.
Notons que depuis la remise en service du HF2, la production atteindrait 1,2 million de tonnes d’acier par an en 2017. Un taux motivant pour le staff de la direction du complexe qui s’est tracé un objectif, celui de 2, voire même 3 millions de tonnes par an après l’achèvement de la deuxième phase d’investissement. Celle-ci, qui consiste en la réalisation de 100 projets d’une enveloppe de 46 milliards de dinars, dont
20 milliards de dinars représentent un financement complémentaire accordé au complexe pour financer des opérations structurantes, dont la reconstruction de la cokerie, la modernisation de la centrale à oxygène, la réhabilitation des deux aciéries et des laminoirs.
Les objectifs de cette seconde tranche, dont l’exécution s’étale sur quatre ans, portent essentiellement sur le renforcement des produits de fonte et ferreux destinés au marché national et sur l’amélioration de la qualité et de la compétitivité de ses produits outre l’autonomisation des approvisionnements du complexe en eau et électricité. 

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