Une dynamique positive de L’économie nationale
Les indices du développement
Le travail de fond se poursuit sur un rythme soutenu, mais également sur un suivi des actions de reformes.
Constat unanime et appuyé par des chiffres indiscutables et approuvé par des organismes financiers et économiques, nationaux et étrangers, l’évolution positive de l’économie nationale ces dernières, est un fait indéniable. Pour le CNESE, le nouveau cap pour le développement n’est plus à démontrer. L’évolution positive des indicateurs économiques reflète clairement la nouvelle dynamique. Il précise dans son rapport que «l’année 2023 a été marquée par la poursuite de la dynamique de transformation de l’économie nationale, fondée sur les engagements présidentiels visant à consacrer une nouvelle politique indépendante de la rente pétrolière, à engager la réforme globale de l’État, à moraliser la vie politique et publique, à renforcer la bonne gouvernance et à redonner à la concertation économique et sociale la place qui lui revient dans l’édifice institutionnel, à travers notamment la constitutionnalisation du CNESE et le renforcement de ses compétences». En point fort de cette évolution, il faut dire que les réformes introduites à travers les nouvelles dispositions pour l’investissement, et l’accès aux canaux bancaires et au foncier industriel ont eu un impact inédit sur la relance des secteurs stratégiques. Pour le CNESE, cela a permis d’«enregistrer 4574 projets au niveau de l’Agence algérienne pour la promotion de l’investissement (AAPI) à fin 2023, en hausse de 153% comparativement à 2022. Le nombre des investissements étrangers enregistré a évolué, quant à lui, à 87 projets à fin 2023, d’un montant de 853 milliards de dinars, contre 14 projets en 2022 et 1 projet en 2021». Une avancée qui traduit un résultat d’une importance cruciale pour le maintien du développement économique, du fait que ces leviers économiques interviennent à moyen et long terme sur la croissance des activités hors hydrocarbures, comme le précise le rapport du CNESE, «les exportations hors hydrocarbures ont connu une évolution marquante qui a permis de doubler leur taux de couverture des importations de 6,5% en 2020 à 11,4% en 2023. Grâce aux performances de la balance commerciale, l’évolution de la balance des paiements en 2023 montre une position excédentaire avec un solde positif de 6,35 milliards de dollars».
Par ailleurs, sur le volet de la régulation du marché de la consommation, le CNESE confirme l’amélioration en matière d’approvisionnement en produits à large consommation, évoquant une «maîtrise du rythme annuel d’évolution des prix malgré la tendance haussière enregistrée au niveau mondial». Une évolution à la baisse du taux d’inflation depuis l’exercice 2020 reflète l’entrée en scène de nouveaux mécanismes de fonctionnement et gestion, caractérisant la naissance d’une ère économique où les nouvelles politiques adoptées par les pouvoirs publics sont à l’origine des résultats obtenus.
Parallèlement, le CNESE souligne une nette évolution sur le volet socioéconomique, soulignant notamment «la revalorisation des salaires, des pensions et allocations de retraite, la hausse de l’allocation chômage, l’augmentation de l’allocation forfaitaire de solidarité».
Dans ce contexte, il y lieu de noter que ces avancées ont permis de débloquer certaines situations complexes, à travers la mise en œuvre de mesures efficaces, comme cela a été le cas pour le secteur du commerce extérieur, à l’image de la création du Haut Conseil de régulation des importations, chargé de «déterminer et d’orienter la politique appliquée en la matière et de proposer les mesures visant à favoriser la substitution aux importations». C’est en grande partie ce qui a contribué à préserver la production nationale et réaliser des excédents sur la balance commerciale.
Tenant compte des ces éléments d’évaluation et de prévisions, les recommandations du CNESE s’articulent autour de «l’amélioration de l’inclusion financière avec une plus grande généralisation des systèmes de paiement électronique, le renforcement de l’efficacité du système bancaire par la mise en place d’une agence de notation nationale et autonome». Un travail de fonds qui se poursuit sur un rythme soutenu, mais également sur un suivi des actions de réformes. Dans ce sens, le CNESE insiste sur «l’accélération de la mise en œuvre de la stratégie de promotion des exportations hors hydrocarbures, l’accélération de l’octroi du foncier économique, l’intensification des projets d’énergie solaire, la dynamisation du secteur minier, la régulation des prix sur le marché national et la lutte contre l’informel, ainsi que la promulgation d’une nouvelle loi relative à la concurrence».