{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Ils doivent s'organiser en filières

Les industriels peuvent exporter leurs déchets

Il ne tient qu'aux industriels de s'organiser pour traiter leurs déchets et organiser leurs filières de récupération...

L'industrie en Algérie qui est appelée à connaître de grands développements, fait face inéluctablement aux enjeux liés à la gestion des déchets et à leur récupération. Le processus industriel s'est fait jusque-là dans notre pays, dans une certaine insouciance face aux rejets et à leur impact sur l'environnement. En dépit de la législation qui prévoit des sanctions contre les pollueurs, les pouvoirs publics misent, néanmoins, sur la pédagogie, adaptent les textes et mobilisent une large campagne de sensibilisation en vue d'organiser la jungle des déchets à la source. Face à l'urgence écologique, la responsabilité des industriels et gros importateurs algériens est, désormais, pleinement engagée. L'Agence nationale des déchets AND déploie une large action de sensibilisation en direction de ces opérateurs qu'elle invite à s'organiser pour récupérer, traiter et finalement valoriser les déchets de leurs activités économiques. L'on précise même que la responsabilité du producteur intervient en amont, c'est- à- dire avant la production de toute matière ou marchandise, tels les smartphones, les vêtements, les téléviseurs, les pneumatiques...Indique-t-on en renvoyant au concept de l'écoconception. «Toute entreprise ou partie qui est à l'origine de la mise sur le marché d'un produit donné sera responsable de sa récupération, lorsque celui-ci sera au stade de déchet ou tombera en obsolescence. La valorisation des déchets relève de la responsabilité élargie du producteur», est-il stipulé. La loi 01-19, notamment dans ses articles 7 et 8 prévoit cette contrainte imposée aux producteurs. Ces derniers devront donc prendre en charge leurs déchets ou en déléguer la mission de récupération à un autre opérateur. Les services du registre du commerce ont recensé, au 24 mai, 714 opérateurs économiques activant dans le domaine de gestion et de valorisation des déchets, indique la sous-directrice chargée des activités commerciales et des métiers réglementés au ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, Siham Boukrit. Présentant le bilan des opérateurs économiques activant dans la gestion et la valorisation des déchets, lors d'une journée d'information organisée par l'AND, Mme Boukrit a souligné «qu'après la codification des nouvelles activités commerciales, 714 opérateurs activant dans la gestion des déchets et inscrits au registre du commerce ont été recensés au 24 mai, répartis sur 550 personnes physiques et 164 personnes morales». La même responsable a ajouté que ce nouveau recensement intervient après l'opération d'assainissement et d'actualisation de la nomenclature des activités économiques soumises à l'inscription au registre du commerce, engagée par les services du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, citant la codification, en matière de gestion et de valorisation des déchets. Un effort de synthèse qui a permis de faire passer le nombre des activités commerciales relatives à la production, aux services et à l'exportation et la suppression des déchets de 25 à 16 activités commerciales propres à l'environnement et leur remplacement par de nouveaux codes. A-t-on appris. Omar Djaâboub, directeur du registre du commerce au Cnrc, fait savoir de son côté que cet effort de réaménagement des dispositions réglementaires, soutenu par une numérisation systématique, vient en réponse aux exigences actuelles du marché national et international, et aux attentes des opérateurs économiques. Djaâboub qui fait part d'autres alternatives, signale la fusion entre les activités de service, de production et d'exportation et informe que les producteurs peuvent passer directement, à la faveur de ce rafraîchissement des closes, à l'exportation des déchets. «Ces producteurs peuvent, sur la base du registre du commerce de leur activité, passer directement à l'export. Et ce, conformément aux facilités accordées par les autorités et les pouvoirs publics en vue d'encourager l'export hors hydrocarbures.» Il ne tient donc plus qu'aux industriels de s'organiser pour traiter leurs déchets dans le périmètre de leurs zones d'activités et organiser leurs filières de récupération en fonction de leurs spécialités. Notons enfin que les services du registre du commerce se pencheront incessamment sur le cas des «commerçants ambulants, car le ministère du Commerce aspire à attirer un maximum d'opérateurs économiques et à réduire le nombre de commerçants activant sur le marché parallèle».

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours