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L’Algérie, un géant du marché mondial des engrais

Les investisseurs étrangers très intéressés

Le méga projet de phosphate intégré PPI, un partenariat algéro-chinois, a donné le coup d’envoi de cette relance.

L'Algérie est un acteur principal dans la production d'engrais. C'est ce que rappelle le P-DG du Groupe Asmidal, filiale de la compagnie Sonatrach, Mohamed Tahar Heouaine. Intervenant sur les ondes de la Radio nationale Alger, chaîne3, Heouaine a indiqué que ce statut est loin d'être usurpé, puisque l'industrie nationale des engrais connaît un nouvel essor avec de nouveaux investissements, avec à la clé sept millions de tonnes exportées vers l'Europe. «Il s'agit d'augmenter ces volumes en valorisant la matière première», a-t-il révélé dans l'émission matinale L'invité de la rédaction. Le pays investit à tour de bras et ce dynamisme ne laisse pas insensibles les investisseurs étrangers qui se bousculent au portillon pour arracher des partenariats avec la partie algérienne, a-t-il indiqué en rappelant que c'est le mégaprojet de phosphate intégré PPI, un partenariat algéro-chinois, qui a donné le coup d'envoi de cette relance. Ce projet et bien d'autres annoncés pour le proche avenir permettront à l'Algérie d'être l'un des principaux pays exportateurs d'engrais et de fertilisants au monde, a-t-il poursuivi, évoquant un projet portant sur la transformation de 700 000 tonnes d'engrais de phosphate traité ou phosphate enrichi pour produire des dérivés, dont le phosphate alimentaire destiné à l'alimentation d'animaux d'élevage et entrant dans la composition d'autres produits chimiques... «Nous étudions des propositions de la part des investisseurs étrangers et au premier trimestre 2023 nous lancerons d'autres projets», a-t-il précisé. Heouaine a insisté sur l'impératif de respecter les délais de réalisation impartis à ces projets surtout que les engrais sont étroitement liés à la sécurité alimentaire, laquelle est devenue une préoccupation mondiale. Selon Heouanine, il s'agit d'élargir la gamme des engrais produits en Algérie qui est déjà un gros producteur de l'urée (46%). «Cet engrais est principalement destiné à la céréaliculture et l'Algérie en produit 3 millions de tonnes par an», a-t-il expliqué, citant un investissement mixte entre Sonatrach et des partenaires étrangers. «La consommation nationale est de 150 000 t à 200 000 t. On arrive à satisfaire la demande nationale et une grande partie de la production est destinée à l'exportation», dira-t-il. À propos des engrais phosphatés, il a mentionné un partenariat entre Fertial, filiale d'Asmidal et un partenaire étranger, lequel porte sur l'augmentation des capacités de production. «Les produits de Fertial sont très demandés sur le marché national et la production sera augmentée à hauteur de 100%, comparativement à 2021», a-t-il fait savoir en soulignant l'objectif de satisfaire le marché national, voire d'exporter. «La production dépasse largement les besoins domestiques, toutefois pour certains produits phosphatés nous ambitionnons de satisfaire les besoins nationaux à hauteur de 70%. Ceci grâce aux investissements réalisés et qui permettent d'envisager avec confiance le passage à l'export, une fois les besoins nationaux satisfaits pour ces produits particuliers», a renchéri Heouanine.Les engrais restent intimement liés à la sécurité alimentaire. Leurs prix ont connu une hausse inédite, immédiatement après la crise sanitaire, avec 300% d'augmentation comparativement à 2019.

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