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Le pétrole termine la semaine à moins de 83 dollars

Les raisons d'un plongeon

La dernière séance a été cauchemardesque pour les cours de l'or noir. Le Brent a perdu 2,48 dollars pour finir à 82,63 dollars.

Contrairement aux trois semaines précédentes où il a montré une certaine résilience, en se maintenant au-dessus des 85 dollars, le baril a cette fois-ci carrément coulé en fin de semaine passée. Les cours du pétrole ont, en effet, chuté vendredi dernier victimes d'un mouvement d'aversion pour le risque et de doutes sur la trajectoire économique de la Chine. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a perdu 2,48 dollars pour finir à 82,63 dollars. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate, avec échéance en août a, quant à lui, lâché 2,69 dollars pour afficher 80,13 dollars. La référence américaine a même frôlé le seuil symbolique de 80 dollars, en-dessous duquel elle n'est plus descendue depuis un mois. Les prix du pétrole qui avaient réalisé une remarquable remontée après s'être enfoncés sous la barre des 80 dollars au lendemain de l'annonce, le 2 juin dernier, par l'Opep+ de la possible fin de certaines coupes de production au quatrième trimestre de l'année en cours, ont de nouveau plongé. «On est en train de tout vendre, d'un seul coup», a observé Adam Button, de ForexLive. «Le pétrole, les actions, même les obligations.» «Le marché est sous pression», a abondé Andy Lipow, de Lipow Oil Associates. En cause, quelques mauvais indicateurs économiques américains qui ont attiré l'attention des opérateurs sur la dégradation du marché de l'emploi aux États-Unis. Par ailleurs, «le marché s'inquiète de la demande chinoise», a fait remarquer Andy Lipow. La croissance a davantage ralenti qu'attendu en Chine, premier importateur mondial d'or noir, au deuxième trimestre, à 4,7% sur un an contre 5,3% sur les trois premiers mois de l'année. Par ailleurs, les ventes de détail en République populaire ont enregistré, en juin, leur plus faible progression depuis 18 mois.
En outre, lors d'une importante réunion du comité central du Parti communiste chinois (PCC), cette semaine, les dirigeants du pays ont dit leur volonté de soutenir la consommation, mais sans annoncer de décisions concrètes.
Duncan Wrigley, de Pantheon Macroeconomics, s'attend à des mesures budgétaires ciblées, «plutôt qu'un plan de relance massif», car les dirigeants ambitionnent désormais un développement «qualitatif, basé sur le progrès technologique», plutôt que «de la croissance pure». Pour Andy Lipow, le marché relativise l'impact des coupes de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses alliées de l'accord Opep+, qui se retrouveront pour une réunion le 1er août. La semaine a été morose grosso modo. Mardi les prix du pétrole ont perdu du terrain, lestés par des données économiques moroses venant de Chine, laissant craindre pour la demande venant du pays. La Chine a vu sa croissance économique se tasser au deuxième trimestre à 4,7% sur un an, à un rythme bien inférieur aux attentes d'analystes, dans un contexte de crise de l'immobilier, de consommation en berne et d'incertitudes économiques. Le rythme de croissance du Produit intérieur brut (PIB) de la Chine sur la période entre avril et juin est inférieur à celui du premier trimestre (5,3%), selon les chiffres publiés par le Bureau national des statistiques (BNS) lundi. Jeudi, les cours de l'or noir ont terminé proches de l'équilibre sur un marché prudent, incertain des intentions de l'Opep mais aussi de la santé de la demande, sur fond d'économie américaine qui ralentit. La journée la plus prolifique a été incontestablement celle de mercredi. Les prix du pétrole qui avaient nettement augmenté après la publication des stocks hebdomadaires américains de brut qui ont décru pour la troisième semaine d'affilée ont aussi été propulsés par un dollar plus faible. Le Brent avait gagné 1,61% à 85,08 dollars. Le WTI avait bondi de 2,58% à 82,85. Les stocks de pétrole brut se sont de nouveau fortement contractés la semaine dernière aux États-Unis, selon les chiffres de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA). Les réserves commerciales américaines ont diminué de 4,9 millions de barils pour la semaine achevée le 12 juillet, alors que les analystes prévoyaient un repli d'environ un million de barils, selon un consensus établi par l'agence Bloomberg. Retrouveront-ils cette dynamique? On le saura dès demain...

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