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Algérie-Union européenne

Parlons énergie!

La 4e réunion annuelle de haut niveau se tiendra le 10 octobre à Alger.

Depuis le début du conflit russo-ukrainien et les menaces planant sur les livraisons de gaz russe, Alger est devenue le centre de toutes les convoitises. Vue comme stable et déjà dotée de gazoducs vers l'Europe, l'Algérie voit défiler les dirigeants européens en quête de sources nouvelles de gaz. Après la visite du président du Conseil des ministres italien Mario Draghi en avril puis en juillet, du président français Emmanuel Macron en août, et du président du Conseil européen, le Premier ministre belge, Charles Michel, c'est au tour de la Première ministre française, Elisabeth Borne, et la Commissaire européenne à l'Énergie, Kadri Simson, de fouler le sol algérien. Si la première dame coprésidera, les 9 et 10 octobre, avec son homologue Aïmene Benabderrahmane, la 5e session du Comité intergouvernemental de haut niveau (Cihn), la seconde coprésidera, le 10 octobre, avec le ministre de l'Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, la 4e réunion annuelle de Haut niveau du dialogue énergétique entre l'Algérie et l'Union européenne. Cette dernière se tiendra la veille de l'ouverture du second forum d'affaires Algérie-Union européenne sur l'énergie, prévu les 11 et 12 octobre. La 4e réunion annuelle de Haut niveau du dialogue énergétique entre l'Algérie et l'UE s'inscrit, selon le communiqué du ministère de l'Énergie et des Mines, dans le cadre des mécanismes de dialogue instaurés par le Partenariat stratégique entre l'Union européenne et l'Algérie dans le domaine de l'énergie. Un partenariat couvrant l'ensemble des sujets d'intérêt commun. Conjoncture internationale oblige, l'approvisionnement de l'Europe en gaz sera au centre des débats. En marge d'une rencontre des 27, destinée à chercher des solutions pour limiter l'impact de la crise du gaz durant l'hiver, Kadri Simson a indiqué que «l'UE prévoit de relancer le dialogue avec l'Algérie sur l'approvisionnement en gaz». La date de cette session est loin d'être fortuit puisqu'elle intervient quelques jours après que l'Algérie a décidé de revoir les prix et les volumes de gaz exporté à la hausse avec six de ses 11 clients, tandis que le processus est toujours en cours avec cinq autres, selon les déclarations du P-DG du Groupe Sonatrach, Tewfik Hakkar. Une réunion intervenant, également, au moment où l'Europe fait face à une crise énergétique induite par le conflit russo-ukrainien. En effet, les livraisons de gaz russe à l'UE ont diminué de 48% cette année, selon Gazprom. Ce qui place l'Algérie en position de force. «Nous voyons dans l'Algérie un partenaire fiable, loyal, engagé sur le terrain de cette coopération en matière énergétique», a souligné la responsable européenne qui a affiché la prédisposition de l'UE à répondre aux exigences algériennes, notamment en ce qui concerne la révision de l'Accord d'association. Hasard du calendrier, cette session intervient trois jours après le sommet des dirigeants des Vingt-Sept prévu le 7 octobre à Prague et la veille d'une nouvelle réunion des ministres de l'Énergie les 11-12 octobre. Quant au forum d'affaires Algérie-UE sur l'énergie, il aura pour objectif de promouvoir les investissements et les partenariats industriels entre les entreprises algériennes et européennes dans le secteur de l'énergie et d'engager des partenariats mutuellement bénéfiques à la lumière de la situation énergétique actuelle.

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