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Investissements

Qu’attendre des pays arabes?

Le but que recherche le Cnese, aux niveaux international et régional, est d’encourager le rôle de la société civile et du secteur privé à contribuer aux projets de développement moderne.

À l'heure où le déploiement économique de l'Algérie aux niveaux régional et international souffre d'une conjoncture complexe, qui a pesé de tout son poids sur la concrétisation des étapes déterminantes pour une relance efficiente et la valorisation de sa position géostratégique, les voies de sortie de crise commencent à prendre forme. C'est du moins ce qui ressort des débats de la 47e session de la Conférence arabe du travail, tenue au Caire et à laquelle prend part le président du Cnese, Rédha Tir, et ce jusqu' au 12 de ce mois. Une opportunité qui tombe à point nommé pour porter le potentiel de l'économie nationale à la dimension qui devait être la sienne, n'étaient-ce les retards enregistrés et engendrés par la situation pandémique et la crise politique, sociale et économique, qui ont marqué le pays ces deux dernières années. Un recul qui devait être rattrapé, notamment par le Plan d'action du gouvernement qui sera présenté lundi prochain à l'APN et se base sur les mêmes principes de développement et d'investissement évoqués lors de cette rencontre. À ce titre, Tir est longuement revenu sur cette cohérence entre les directions et les visions de la Ligue arabe les orientations contenues dans le Plan d'action du gouvernement, qui se base essentiellement sur l'éradication de tous les obstacles à l'investissement, l'amélioration du climat des affaires, l'encouragement et la facilitation des initiatives, dans le cadre du partenariat étranger, la révision du Code de l'investissement en faveur d'une amélioration de la compétitivité et l'attraction de l'économie algérienne à l'étranger. Dans ce sens, Rédha Tir a mis en avant «le rôle que joue le Cnese, aux niveaux international et régional, et qui est d'encourager le rôle de la société civile et du secteur privé à contribuer aux projets de développement moderne, et son rôle dans la coopération avec les organisations internationales et régionales, en encourageant le dialogue social à atteindre l'harmonie entre les trois parties de la production, à savoir les gouvernements, les travailleurs et les employeurs». Saluant les actions de la Ligue arabe dans la promotion de l'inter-investissement dans la régions, le président du Cnese n'a pas manqué de mettre en exergue l'importance d'un développement législatif et juridique de ces actions afin de fluidifier les échanges et les initiatives, évoquant «la manière de développer les inter-investissements dans les pays arabes, les idées et les initiatives, dans le cadre de la Ligue arabe, qui permettraient de développer cette tendance et qui sont cohérentes avec les politiques de l'Algérie, qui tend à développer l'environnement législatif et réglementaire pour permettre à davantage d'investissements de circuler». Pour sa part, le secrétaire général (SG) de la Ligue arabe, Ahmed Abou El Gheit, a salué « le rôle important que joue l'Algérie sur les scènes africaine et arabe, et les dernières décisions du président de la République, portant sur le redéploiement de la diplomatie algérienne». Pour rappel, il y a lieu de préciser que cette rencontre, sous le thème «Management et microprojets, la voie vers le développement durable et l'autonomisation», verra la participation du Premier ministre égyptien, de plusieurs ministres arabes, du secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Aboul Gheit et des membres des délégations représentant des organisations patronales et des fédérations ouvrières de 21 pays arabes ainsi que les représentants d'organisations arabes et internationales et de nombre d'ambassadeurs.

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