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La lutte contre le chômage dans le plan d’action du gouvernement

Une approche strictement économique

Des dispositions réglementaires relatives à l’attribution des 20% de la commande publique au profit des microentreprises, seront prises et encouragées.

Au centre des préoccupations de l'État, la résorption du chômage demeure le noeud gordien de l'économie nationale, reflétant avec force, l'inefficacité des politiques publiques appliquées dans ce domaine durant les dernières décennies. Résultat d'une absence de vision économique à moyen et long terme, la politique de l'emploi en Algérie est restée en proie aux multiples crises qui ont plongé le pays dans une léthargie sans précédent, avec les conséquences de la pandémie de Covid-19, impliquant la perte de 500 000 emplois, et portant le taux du chômage à 13,9% en 2021. Autant dire qu'en termes de prévisions, les différents outils et mécanismes existants, n'étaient pas en mesure d'affronter une telle complexité de la situation. Pour y remédier, le Plan d'action du gouvernement renferme une série de mesures dans le cadre d‘une stratégie économique qui vise à «accélérer la mise en oeuvre des instruments d'appui devant être déployés par l'Agence nationale de développement de la PME et de promotion de l'innovation, dans le cadre de ses attributions, la valorisation des capacités humaines créatives et innovantes à travers l'amélioration des systèmes de management, ainsi que la modernisation de l'infrastructure afin d'améliorer la compétitivité des entreprises et la qualité des produits et des services en vue d'élargir l'offre exportable». Un programme ambitieux qui tend à bannir les anciennes pratiques qui consistaient en l'intervention de l'État, uniquement pour administrer des plans de sauvetage, à travers des actions d'appoint sans suite efficiente sur la pérennisation des emplois. Dans sa nouvelle orientation de lutte contre ce phénomène, le Plan d'action du gouvernement table sur plusieurs axes, pour faire converger toutes les actions vers l'émergence d'un tissu industriel et économique en adéquation avec les besoins du marché du travail et en prévision d'une relance économique basée sur la valorisation du potentiel humain. Pour ce faire, il prévoit, en plus du renforcement des dispositifs d'aide à l'investissement, des facilitations d'accès au crédit bancaire, et au fond de garantie des crédits, de «la mise en oeuvre des dispositions réglementaires, relatives à l'attribution des 20% de la commande publique au profit des microentreprises et l'élaboration d'un cahier des charges spécifique». D'autre part, il est inévitable de remédier à l'autre grande faille de l'économie nationale, qui réside dans le fossé existant entre la formation et l'emploi, pour laquelle le plan du gouvernement préconise d'«améliorer les performances qualitatives du système éducatif national, de l'enseignement technique et de la formation professionnelle de manière à les adapter à l'environnement économique du pays et de mettre en adéquation le capital humain avec les besoins du marché du travail». Une orientation qui vise à rétablir une grave dérive, aux répercussions hautement néfastes sur l'économie nationale, du fait que l'absence de coordination entre le secteur de l'enseignement et de la recherche scientifique, et celui de l'économie n'est autre qu'une privation et une perte sèche et chronique d'un élément crucial du système économique, le potentiel humain en l'occurrence. Le seul fait d' engendrer des générations de jeunes diplômés sans perspectives d'emploi, révèle, à plus d'un titre, l'attachement des anciennes gouvernances au seul axe des rentes pétrolières.
Par ailleurs, en matière de création des activités, les nouvelles dispositions du gouvernement s'articulent autour de l'importance de «simplifier les procédures de création d'entreprises en réduisant le nombre d'intervenants administratifs et les coûts, ainsi qu'à «débureaucratiser» les autres procédures de création d'activités (carte d'artisan, professions libérales, statut d'auto-entrepreneur), et à augmenter le nombre d'entreprises créées pour 1 000 habitants, et sur la digitalisation des procédures de création d'entreprises». 

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