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L’Opep+ réduirait sa production de plus de 1 million de b/j

Verdict le 5 octobre

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés doivent avoir la « main lourde » s’ils veulent maintenir le niveau du baril autour des 100 dollars, au moins.

Aux grands maux les grands remèdes. Les prix du pétrole sont en souffrance depuis plusieurs semaines. Les pays producteurs de pétrole réunis sous la bannière de l'Opep+ semblent décidés à leur donner le punch nécessaire pour qu'ils puissent rebondir. Lorsque les cours de l'or noir reculent, ils n'ont pas le choix des armes. Le moyen le plus efficace, le seul dont ils disposent qui puisse inverser cette tendance baissière demeure incontestablement le serrage des vannes. C'est l'option vers laquelle se dirige l'Organisation des pays exportateurs de pétrole emmenée par son chef de file l'Arabie saoudite et ses alliés à leur tête la Russie. Ces deux poids lourds du marché mondial de l'or noir se seraient prononcés en faveur d'une réduction drastique de l'alliance. Une décision qui doit faire l'unanimité en son sein. Ses membres ayant besoin d'un baril de pétrole élevé, autour des 100 dollars, pour assurer leurs équilibres financiers. L'option d'une réduction de leur production de plus d'un million de barils par jour lors de leur réunion mensuelle qui se tiendra mercredi prochain à Vienne en Autriche au siège de l'Opep sera sur la table des discussions, selon plusieurs sources du cartel. Verdict le 5 octobre. Une décision finale sur l'ampleur des coupes ne sera pas prise avant la réunion des ministres des pays siégeant dans l'Opep+, ont déclaré certains délégués à l'agence de presse américaine Bloomberg. Il est toutefois quasi-certain que la diminution de l'offre des «23» sera largement supérieure aux 500.000 b/j évoquée par la banque américaine JP Morgan, notamment. Une source proche de Moscou avait révélé, le 27 septembre dernier que la Russie aurait proposé» que l'Opep+ réduise sa production de pétrole d'environ 1 million de barils par jour, lors de sa prochaine réunion en octobre. Le président russe Vladimir Poutine et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salmane se sont entretenus la semaine dernière et ont loué les efforts déployés dans le cadre de l'Opep+, confirmant leur intention de s'en tenir aux accords existants, avait déclaré le Kremlin. Il est donc fort probable que ces deux «géants» du marché pétrolier aient évoqué la question d'une réduction «importante» des 13 membres de l'Opep et de leurs 10 alliés hors Opep. Les «23 ont donné un premier coup de semonce en baissant leur production pétrolière globale, en octobre, de 100 000 barils/jour. Une première depuis la mise en oeuvre d'un plan d'augmentation graduelle qu'ils ont conçu lors de leur 16ème Sommet ministériel qui s'est déroulé le 1er avril 2021. L'Opep et ses partenaires avaient décidé de mettre 350 000 barils par jour supplémentaires sur le marché, en mai et juin, 441 000 à partir du 1er juillet puis 400 000 par jour en août et en septembre, avant de passer à 432 000 barils/jour en juin 2022, puis 648 000 barils/jour en juillet et août puis à peine 100 000 par jour, en septembre. Une stratégie qui n'impressionne plus le marché. La reculade des cours de l'or noir depuis que les prix du Brent ont titillé la barre des 140 dollars dans la nuit du 6 au 7 mars sur le marché asiatique, quelques jours seulement après que les armes aient parlé entre la Russie et l'Ukraine, est considérable. Il a perdu, depuis, plus de 50 dollars, clôturant la semaine qui s'est achevée le 30 septembre sur une baisse, à 87,96 dollars. Un déclin qui n'est pas prêt de ralentir, alimenté par une devise américaine au sommet de sa forme et des craintes de récession qui minent sérieusement la demande mondiale d'or noir. Les prix du pétrole risquent d'en faire les frais davantage. Le brut est «en passe de perdre tous les gains de 2022 (...) à cause de la détérioration des perspectives économiques mondiales et de la hausse du dollar», souligne John Plassard, analyste chez Mirabaud. L'Opep+ doit avoir la main lourde si elle veut maintenir le niveau du baril autour des 100 dollars au moins...

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