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Alger sans fausse note

Comme du papier à musique. Sans fausse note et sans boursouflure. Les travaux de la réunion préparatoire des ministres des Affaires étrangères arabes, en prévision de la 31e session du Sommet arabe prévue les 1er et 2 Novembre, ont été clôturés hier à Alger dans une grande sérénité. C'est parce qu'il y a un chef d'orchestre aguerri aux rencontres internationales. Ramtane Lamamra. Le président Tebboune a su choisir l'homme à qui confier le gouvernail de la diplomatie algérienne. Tant sur le plan organisationnel que sur la manière de manager ce «conclave» des MAE, l'Algérie a été au sommet. Lors de la réunion il a été procédé à l'examen du projet de l'ordre du jour du Conseil de la Ligue arabe au niveau du Sommet, puis un projet de résolution sur la sécurité alimentaire arabe, ainsi qu'un projet de résolution sur les travaux émanant de la réunion du Conseil économique et social. De tous les dossiers retenus à l'ordre du jour, aucun n'est resté pendant. Tout a été ficelé avant la réunion des chefs d'État. À cette occasion, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra a indiqué que la réunion avait permis de parvenir à des résultats «consensuels» à la faveur de «concertations riches et approfondies». À l'issue de cette réunion il faut dire qu'une importante étape a été franchie pour s'attaquer à l'essentiel. Et l'essentiel, c'est d'abord la sécurité alimentaire. Hier, les chefs de la diplomatie ont examiné un projet de résolution sur la sécurité alimentaire arabe. Un dossier crucial objet d'un sérieux affolement international au point où le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, invité d'honneur du Sommet d'Alger, a décalé d'une journée son voyage pour Alger. Samedi dernier, la Russie a décidé de suspendre l'accord sur les exportations de céréales des ports ukrainiens, vitales pour l'approvisionnement alimentaire mondial, après une attaque de drones ayant visé ses navires en Crimée que Moscou a imputé à l'Ukraine et à la Grande-Bretagne. L'accord céréalier, conclu en juillet sous l'égide de l'ONU et de la Turquie, a permis l'exportation de plusieurs millions de tonnes de céréales coincées dans les ports ukrainiens depuis le début du conflit en février dernier. Les pays arabes extrêmement dépendants des importations de céréales, s'exposent à des crises alimentaires de grande ampleur. D'où l'importance d'une approche intégrée des pays arabes pour une réponse commune à cette menace réelle.

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