{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

De Donald Biden à Joe Trump

C'est un fait connu selon lequel les deux seuls partis en action aux États-Unis, le Démocrate et le Républicain, n'ont d'autre rivalité qu'au plan interne. En matière de politique étrangère, ils sont comme Moussa Hadj et Hadj Moussa, tant leur politique est prédéterminée par un gigantesque complexe militaro-industriel auquel ils ne peuvent se soustraire. On l'a vue avec Barack Obama et bien avant lui, la diplomatie n'ayant d'autre rôle que d'agiter une fumée censée avoir les mêmes effets qu'un épais brouillard. Depuis plus d'un an, on observe un spectacle édifiant en la circonstance, avec les exactions sionistes dans la bande de Ghaza où sont martyrisées, chaque jour et chaque nuit, des dizaines de milliers d'enfants et de femmes et où l'épuration ethnique a déjà fait plus de 45 000 martyrs, là aussi une majorité d'enfants et de femmes. Depuis plus d'un an, des «négociations» pour un cessez-le-feu, temporaire pour le sionisme et total pour le Hamas palestinien, se déroulent tantôt au Qatar et tantôt en Égypte, mais, à chaque fois, le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, brandit de nouvelles exigences, même si, auparavant, il a lui-même dicté la feuille de route aux porteurs d'eau sionistes et américains. Et quand je dis porteur d'eau, n'allez pas croire que Ghaza en a bénéficié! Loin de là, l'armée sioniste y pratique ouvertement une stratégie de la famine et de destruction massive des hôpitaux et des camps de réfugiés, avec des raids meurtriers et des bombardements systématiques, nuit et jour. Pendant ce temps, l'Oncle Sam affirme, à diverses occasions, que les négociations «progressent» et, comme samedi dernier, Joe Biden y va d'une nouvelle aide de 8 milliards de dollars pour un nouvel armement au gouvernement extrémiste sioniste -son administration parle d'un «contrat», mais pas de quel genre- pendant que le secrétaire d'État, Antony Blinken, poursuit sa berceuse d'une trêve «à portée de main». Ce n'est pas la première fois qu'on constate ce scénario dont les auteurs prennent «les enfants du Bon Dieu pour des Canards sauvages», dixit Charles de Gaulle. Pendant ce temps, Netanyahu et son gouvernement extrémiste, dont la seule politique est de poursuivre l'apartheid et l'expansionnisme insatiable dans la région, affiche un mépris total envers le droit international, la CPI et la CIJ et applique, de manière perfide et malsaine, la stratégie du chat avec les souris, grâce aux armements de Biden et bientôt ceux de Trump. Tout cela au nom de la démocratie et des «valeurs judéo-chrétiennes», bien évidemment. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours