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Elections, les choses vont très vite

Calendrier. Depuis que l’Instance de médiation dirigée par Karim Younès a achevé ses travaux, les formalités s’enchaînent. Les propositions contenues dans le rapport remis, dimanche dernier, au chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, ont été aussitôt prises en charge par le Conseil des ministres lundi dernier. Il a examiné et adopté les deux projets de loi. Celui qui modifie la loi électorale et celui relatif à la création de l’autorité indépendante d’organisation des élections. Juste après, le garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati, a pris le chemin de l’APN, avec sous les bras les deux dossiers en question. Mardi, il était devant les députés de la commission des affaires juridiques à qui il a présenté les deux projets de loi. Les choses s’enchaînent si bien que tous les observateurs s’accordent à dire que sur le plan législatif tout pourrait être « ficelé », par les deux chambres, à la fin de cette semaine. Il faut se rappeler que le chef de l’Etat avait demandé, dimanche dernier, à Karim Younès de « poursuivre ses efforts et à mener les consultations nécessaires pour former et installer une autorité indépendante chargée des élections ». En d’autres termes, d’aligner des noms de personnalités susceptibles de faire partie de cette instance indépendante des élections. Ce qui permettra de voir toute la composante de cette instance installée dans les heures qui suivront l’adoption des textes par le Parlement. Une fois cette partie en amont accomplie, le chef de l’Etat pourra convoquer le corps électoral. Ce que l’on sait de cette instance indépendante, c’est qu’elle organisera de bout en bout l’élection présidentielle. Du fichier électoral, à l’annonce des résultats provisoires en passant par le dépôt des candidatures, le temps de passage à la télé, bref, l’instance organisera et supervisera toutes les phases du processus électoral. Y compris le budget de fonctionnement et « des affectations destinées aux opérations électorales ». C’est-à-dire, entre autres, les dépenses liées aux primes du personnel réquisitionné, ainsi que toutes autres dépenses nécessaires au fonctionnement des bureaux de vote. A ce rythme, la convocation du corps électoral pourrait coïncider, à un ou deux jours près, avec la date souhaitée (15 septembre) par l’institution militaire qui tient, seule et à bout de bras, la sécurité et la paix en Algérie. Une Algérie qui n’en peut plus d’être sans président élu à qui confier le gouvernail !

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