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Energie algérienne

La communication de crise n'est pas terminée avec la fin de la pandémie. Sévèrement touchée par la crise énergétique, l'Europe convoque les réflexes de survie pour accommoder les esprits au pire. L'on s'interrogeait sur la bonne opportunité pour préparer le grand public au scénario de coupures ciblées. Au moment où des pays européens grelottent et le symbole de l'allumette hante les esprits. Les images venant d'Ukraine montrant des familles s'éclairant à la bougie et des millions de civils plongés dans le noir et le froid, inquiètent les décideurs au Vieux Continent. La France est sous la menace des coupures d'électricité. Selon le quotidien Le Monde les «délestages tournants» sont envisagés en janvier et pourraient concerner 60% de la population. On s'y prépare et le gouvernement a déjà ficelé une plate- forme, Ecowatt, qui indique la «météo de l'électricité» du pays. Les curseurs sont poussés à fond, créant en même temps un «cocktail de contraintes». Après la pandémie, survient la crise énergétique conséquence de la guerre en Ukraine, suivie d'une forte inflation et voilà que pointe un hiver en saut d'obstacles. Dans ce sombre tunnel fait d'incertitudes, un pays de la rive sud de la Méditerranée apparaît comme une lumière salvatrice. En matière de production d'électricité, l'Algérie dispose d'une capacité de production de plus de 24 000 MW, pour un besoin moyen de 14 000 MW, ce qui lui permet de mettre quotidiennement sur le marché régional une capacité excédentaire de 10 000 MW. Des infrastructures de transport électrique et un réseau interconnecté, reliant l'Algérie à la rive nord de la Méditerranée sont déjà à l'étude. En dépit des pressions sournoises et de tous genres, visant à la détacher de l'espace méditerranéen, L'Algérie tient à la place qui lui revient naturellement dans ce Bassin. Elle y tient en apportant sa contribution pour compenser, selon des capacités, l'approvisionnement en gaz de l'Europe. Avec les 19 milliards de m3 livrés en 2021, l'Algérie est le premier exportateur africain de gaz naturel vers l'Europe. Dans cette perspective, l'Algérie développe un programme d'investissement très ambitieux dans le domaine des hydrocarbures estimé à plus de 40 milliards de dollars. Ce qui permettra de maintenir un niveau de production de 110 milliards de m3/an de gaz naturel, dont plus de 50% sont destinés à l'exportation. Pour l'Algérie, le partenariat est un choix stratégique, qui s'inscrit dans une démarche qui lui a permis de s'imposer en tant que fournisseur historique, sûr et fiable. Elle entend maintenir ce statut sur la scène énergétique internationale.

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