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Frémissement économique

Une fois n'est pas coutume. Le FMI et la Banque mondiale sont d'accord sur un frémissement économique de l'Algérie. Tous les indicateurs affichent une nette amélioration dans les chiffres de croissance et une reprise dans plusieurs secteurs, soutenue par le lancement de nombreux projets vitaux pour l'économie nationale. Ce qui a valu à l'Algérie des éloges de la part des deux institutions financières internationales que sont le FMI et la Banque mondiale.
Dans leurs rapports, souvent sans concession, ils relèvent le rebond remarquable que connaît le marché algérien. Cette dynamique est en relation avec plusieurs facteurs internes et externes. Près de trois ans après la fin de la pandémie de Covid-19 ayant très fortement impacté l'économie mondiale, la période 2022-2023 aura été pour l'Algérie celle du lancement d'une nouvelle dynamique sur le plan économique. Très à cheval sur les questions économiques, le président Tebboune qui a placé l'année 2023 sous le signe de la confirmation de la dynamique entamée depuis 2022, suit à la lettre l'évolution des dossiers. Il insiste notamment sur une prise en charge sérieuse des dossiers susceptibles de réaliser le décollage économique du pays. La promulgation de la nouvelle loi relative à l'investissement fait partie de ces démarches initiées pour insuffler cette nouvelle dynamique au partenariat international dans divers secteurs. À cela s'ajoute le lancement d'une série de projets stratégiques, à l'instar de la valorisation de l'imposante mine de Ghar Djebilet, ainsi que les mines prometteuses de phosphate à l'est du pays et la conclusion d'un partenariat international en matière d'industrie automobile avec des fabricants italiens. Le FMI n'a pas manqué de relever cette amélioration saluant les performances de l'Algérie Pour sa part, la Banque mondiale a noté la grande résilience de l'économie algérienne malgré les nombreuses difficultés. La BM souligne à ce propos que la promulgation en 2022 de la nouvelle loi sur l'investissement et la publication de ses textes d'application; la suppression en 2020 de la règle 51/49 pour les secteurs non stratégiques sont des actions positives. Pour la Banque mondiale, la reprise économique devrait se poursuivre en 2023, soutenue par le secteur hors hydrocarbures et par la croissance des dépenses publiques.
Il reste maintenant à s'attaquer à l'écosystème dont la bureaucratie paralyse grandement l'essor économique du pays. C'est exactement ce à quoi s'attellent, sans relâche, les pouvoirs publics.

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