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L’armée turque débarque en Libye

Poudrière. Nostalgie de l’Empire ottoman ? Les militaires turcs reviennent en Afrique du Nord. C’est la Libye qui sera leur «porte d’entrée». Le président turc, Erdogan, a annoncé officiellement, jeudi dernier, que suite à la demande du gouvernement de Tripoli (reconnu par l’ONU) qui fait face aux assauts des troupes du maréchal Haftar, la Turquie enverra ses soldats en Libye. La veille de cette annonce, Erdogan était en Tunisie pour s’enquérir de la disponibilité de ce pays voisin. La Tunisie, dans un communiqué publié jeudi soir, a affirmé qu’elle «ne cédera aucun pouce de son territoire». L’Egyptien, Abdelfatah Al Sissi a déclaré qu’il «n’autorisera personne à contrôler la Libye», car il s’agit de la sécurité de son pays. Bref, la situation qui était déjà compliquée en Libye, devient explosive. Si bien que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, jeudi dernier, une réunion du Haut Conseil de sécurité (HCS) pour examiner «la situation dans la région, notamment au niveau des frontières avec la Libye et le Mali», précise le communiqué de la présidence de la République. Il est vrai que dans le prolongement des troubles en Libye, la situation au Sahel et notamment au Mali, mais aussi au Niger et au Burkina Faso, connaît un regain de violences. C’est-à-dire qu’à nos frontières Est et Sud, qui totalisent plus de 3000 km en comptant celle que nous avons avec le Niger, c’est l’embrasement. De plus en plus de forces étrangères interviennent dans cette région. Certaines directement comme la France. D’autres plus discrètement comme la Russie ou le Soudan qui est accusé d’avoir 5000 hommes aux côtés de Haftar. D’autres pays fournissent des armes quand d’autres financent. Cette aggravation de la situation en Libye et au Sahel, intervient dans un contexte mondial explosif. La Chine, l’Iran et la Russie ont commencé, hier, des manœuvres militaires près du détroit d’Ormuz. Un message aux Etats-Unis et à Israël. La Corée du Nord, avec ses essais balistiques, continue de braver les Etats-Unis. La Chine en veut aux USA au sujet de HongKong. Elle a tenu un sommet avec le Japon et la Corée du Sud. 2020 s’annonce mal. Face à cette ambiance volcanique, le HCS «a décidé d’une batterie de mesures» pour renforcer la protection de nos frontières, lit-on dans le communiqué. Les Algériens doivent, plus que jamais, se serrer les coudes. C’est la Syrie qui se déplace en Libye dans un monde prêt à exploser !

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