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L’escalade sioniste

Les colonies juives en terre palestinienne illégalement occupée par l'entité sioniste depuis juin 1967 sont devenues des bases avancées à partir desquelles les exactions quotidiennes ont lieu qu'elles soient le fait habituel de l'armée ou d'expéditions punitives des colons davantage encouragés par le retour au gouvernement de Benjamin Netanyahu. Hier, les habitants de la ville palestinienne de Huwara, en Cisjordanie occupée, ont vécu ces attaques meurtrières dignes des méthodes du Ku Klux Klan. Des habitations endommagées avec des murs brûlés par les engins incendiaires, des magasins pillés, des vitres brisées, des voitures calcinées et un mort et des dizaines de blessés. L'Union européenne a qualifié ces faits d' «inacceptables. Nous sommes bouleversés par les violences» a-t-elle indiqué, soulignant «la nécessité d'intervenir pour protéger les civils» et «éviter de nouvelles victimes». Même réaction au Quai d'Orsay où on «suit avec la plus grande préoccupation les violences en cours en Cisjordanie, en particulier à Huwara, qui menacent de dégénérer hors de contrôle». Pourtant, ces attaques n'ont rien de nouveau. Elles sont observées quotidiennement et suscitent le même genre de discours, généralement saupoudré de «préoccupation» et d' «inquiétudes» sans lendemain. Les attaques de dimanche montrent à quel point la situation est devenue dangereuse du fait des tensions exercées par l'armée sioniste et les colons juifs extrémistes envers les populations palestiniennes. Netanyahu a ainsi résumé le leitmotiv, aux côtés de son compère Itamar Ben Gvir, en charge de la sécurité nationale (sic): «Notre réponse au terrorisme est de le combattre avec force et de renforcer nos racines sur notre terre.» Inutile de lui demander davantage d'explication, il s'agit bel et bien de la Cisjordanie occupée et par cette déclaration, il dit clairement à la communauté internationale combien ses attentes d'une solution à deux États lui importe peu, gouvernement et colons sionistes menant la colonisation des terres palestiniennes au pas de charge. Tout au plus, consentent-ils par-ci, par-là des pauses calculées pour une charge encore plus brutale, peu après. C'est pourquoi on a peine à croire que la réunion d'Aqaba, après le meurtre en deux mois de
62 Palestiniens dont des enfants et des adolescents, porte un quelconque signe d'apaisement de l'escalade sioniste. 

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