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L’examen de conscience

Le doute est levé, Bachar al-Assad sera présent au Sommet de la Ligue arabe qui s'ouvre demain, à Djeddah. C'est le ministre des AE syrien, Fayçal Mokdad, qui l'a indiqué, hier, à la chaîne libanaise Al-Jadeed, au sortir de la réunion préparatoire des ministres arabes des Affaires étrangères. La symbolique de cette présence tant attendue, depuis 2011, impacte les relations futures entre les pays membres, d'une part, et toute la région moyen-orientale, d'autre part. Les 1er et 2 novembre, les bourgeons d'Alger ont éclos et le chemin a été balisé pour que la rencontre de Djeddah puisse consacrer l' unité et la vision commune que les peuples réclament sans cesse. L'Algérie a toujours oeuvré en ce sens, bien avant le Sommet d'Alger. Chaque fois, elle s'est évertuée à ressouder les rangs, transcender les clivages, préserver les liens. À l'époque, le président Houari Boumediene avait montré la voie en maintes circonstances. L'Histoire est là pour en témoigner. Fidèle à sa doctrine et à ses principes, l'Algérie n'a jamais dévié dans sa démarche, prônant le dialogue et la coopération mutuellement bénéfique, en tout temps et en tout lieu, et apportant son soutien indéfectible aux causes justes sans jamais lésiner sur les sacrifices. C'est dans ce sillon que s'inscrit l'action du président Abdelmadjid Tebboune, fidèle à la tradition stratégique et diplomatique édictée bien avant l'indépendance du pays.
C'est une grande consécration que ce retour de l'enfant prodigue syrien dans le giron arabe, avec des bouleversements régionaux et internationaux qui vont impacter le monde, en général, et la nation arabe, en particulier. S'impose alors la question de la reconstruction d'un pays saccagé, une décennie durant. Par-delà la réconciliation formelle, les pays arabes ont l'opportunité de rectifier leurs erreurs, sur bien des plans et des dossiers, tels que le Yémen, le Soudan, la Libye, notamment. La clé dont ils disposent n'est pas tant dans les retrouvailles diplomatiques que dans les décisions prises pour remettre les pendules à l'heure. En priorité, la position commune sur la centralité de la cause palestinienne devrait être réaffirmée, sans faux-fuyant, avec tout ce qu'elle implique. Ensuite, la reconstruction de la Syrie devrait se traduire par des chiffres, sans aucune ambiguïté. De même, les tragédies du Yémen et du Soudan exigent des examens de conscience réels. C'est à partir de cet examen de conscience quant aux errances passées qu'il sera possible de poser le jalon d'une politique ressourcée et fructueuse, dans la mesure où la résurgence de la Syrie et des autres pays sacrifiés porte en elle les promesses d'une renaissance arabe authentique.

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