La consécration
L'Algérie préside le Conseil de sécurité de l'ONU depuis le 1er janvier 2025. Une mission qui vient s'ajouter à une carte de visite déjà bien étoffée. Il faut en effet savoir que ce n'est pas uniquement sur le plan diplomatique que le pays s'est mis en évidence cette année, notamment. 2024 fut incontestablement l'année où il a redoublé d'efforts pour que triomphe le droit des pays occupés à leur indépendance et la paix dans le monde. Son élection au Conseil de sécurité en tant que membre non permanent lui a offert une tribune de premier plan afin de faire retentir sa voix qui a gagné en puissance pour se faire le porte-parole des peuples opprimés, celui du Sahara occidental et de Palestine, de la bande de Ghaza en particulier pour que cessent les bombardements sauvages de l'aviation de l'entité sioniste qui l'ont réduite en ruines. À ce propos, l'Algérie n'a de cesse de militer pour un cessez- le- feu immédiat qui stopperait l'un des génocides les plus barbares de l'histoire de l'humanité. Tout comme elle continue à plaider en faveur de la stabilité, de la souveraineté du Monde arabe, de l'Afrique et de son développement. Le continent africain, sa terre originelle qui regorge de richesses naturelles, doit prendre son destin en main. L'Algérie en a fait une priorité. Et ce n'est ni un slogan creux ni des paroles en l'air. Elle a été, à ce propos, parmi les premiers pays à effacer les dettes de 14 nations africaines, soit une somme de 1,4 milliard de dollars, leur donnant ainsi l'opportunité de s'affranchir de l'endettement qui entravait leur processus de développement. L'Algérie décidera aussi d'injecter un montant d'un milliard de dollars américains dans le budget de l'Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement pour le financement de plusieurs projets dans le continent, particulièrement dans l'éducation, la santé et l'eau. En mai 2024, lors de la tenue des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) qui ont eu lieu à Nairobi au Kenya, elle a soutenu, sans coup férir et fermement, la décision du Fonds africain de développement de venir en aide à 37 pays africains. Ses moyens pour jouer un rôle pivot sur le continent sont attestées. Le potentiel dont elle dispose en tant «qu'acteur important, grâce à sa position géographique, sa connectivité régionale, sa capacité de devenir un hub logistique, sa stabilité géopolitique, ses ressources naturelles, ses conditions climatiques variées, et son accès aux marchés limitrophes», ont été mis en évidence par le vice-président de la Banque mondiale (BM) en charge de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena), reçu le 8 décembre dernier par le grand argentier du pays Laâziz Faid. Une belle carte de visite à laquelle vient s'ajouter son accession à la tête du Conseil de sécurité. La consécration!