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La crédibilité de l’Onu en question

Avec la nomination imposée de Staffan de Mistura, comme nouvel envoyé spécial au Sahara occidental, et celle d'Alexander Ivanko, comme émissaire et chef de la Minurso, on pensait que le processus politique au Sahara occidental allait être, enfin, remis sur rail. Or, voilà que «des tentatives injustes visant à confisquer le droit du peuple sahraoui», comme l'a déclaré le MAE Mohamed Salem Ould Salek, se dévoilent, en violation de la légalité internationale, au point que la crédibilité de l'ONU est gravement mise en péril. Présentée de manière hypocrite, la dernière tentative trahit l'esprit et la lettre de l'accord de 1991 entre les deux parties au conflit que sont le Royaume marocain et le Front Polisario, sous l'égide des Nations-unies et de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), accord adopté à l'unanimité par le Conseil de sécurité. Pour ceux qui feignent de l'avoir oublié, rappelons que la disposition principale dudit «accord de cessez-le-feu», concerne la «création des conditions propices et nécessaires» pour l'organisation du référendum d'autodétermination, auquel a droit le peuple sahraoui. Mettant à profit la nouvelle conjoncture et profitant du soutien de certaines puissances, parfaitement identifiées, à sa politique expansionniste et colonisatrice, le Royaume marocain s'est fourvoyé jusqu'à agresser militairement des manifestants sahraouis à El Guerguerat, en novembre 2020, rompant par-là même le statu quo en vigueur. Depuis cette agression, la reprise de la guerre est intervenue et le Front Polisario affiche, en toute légitimité, sa détermination à mettre fin à l'occupation illégale du pays, «imposer le respect de ses frontières et les droits sacrés de son peuple». Il n' y a pas d'autre voie, puisque celle de la justice et du droit, en de telles circonstances, se heurte, sans cesse, à l'aventurisme du Makhzen et au soutien manifeste de certains pays, membres et non membres du Conseil de sécurité, qui perpétuent l'occupation illégale du Sahara occidental et font peser un réel danger sur l'ensemble de la région, maghrébine et méditerranéenne. Les mentors de la fuite en avant du Royaume marocain devront assumer toutes les conséquences du dangereux dérapage et de leur soutien insensé à une politique injuste et contraire au droit international, tel que formulé par la Charte des Nations unies et l'Acte fondateur de l'Union africaine.

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