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La meilleure arme contre le Covid-19

D'aucuns diront que le débat est prématuré, mais toujours est-il qu'il est déjà de mise, dans bon nombre de pays. Il porte sur l'impact d'un retour à la normale, malgré le spectre d'une relance de l'épidémie. à l'heure où plusieurs pays «étudient» les modalités de levée des confinements, encouragés par la situation en Chine, les experts mettent en garde contre toute décision intempestive et préconisent des décisions prudentes et soigneusement préparées.
Surtout, affirment-ils, il faut prendre au sérieux les risques que peut induire un assouplissement prématuré des mesures de strict confinement. Or, les voix se multiplient, tout autant que les pressions, notamment en Europe et aux Etats-Unis, pour un «retour à la normale» que permet d'envisager, pense-t-on, le recul progressif du Covid-19. Derrière ces arguments, on trouve les motivations financières des grands majors et autres associations sportives et culturelles pour lesquels la vague épidémiologique a eu des effets désastreux. Plus vite, un retour aux grands rassemblements et aux messes qui rassemblent des dizaines de milliers de personnes, interviendra et mieux ce sera, plaident les partisans d'une «fête planétaire de la victoire» contre le Covid-19.
Mais c'est vite oublier que la propagation du virus a, d'abord et surtout, bénéficié de ces réunions de masse, que ce soit dans les arènes diverses ou dans les centres de commerce, sans compter le rôle des moyens de transport. La crainte d'une amplification brutale de la pandémie, en cas de précipitation dans la levée des confinements et autres couvre-feux, n'est pas surfaite. Si une baisse de l'épidémie plaide en faveur d'une telle solution, il faut se rappeler que les résultats sont dus, principalement, à la mise en quarantaine obligatoire des habitants. C'est, là, la meilleure arme qu'on ait pu trouver pour combattre, efficacement, la progression fulgurante du redoutable virus. Partant du fait que le Covid-19 se propage à raison de 40% dans l'air, mais qu'il profite à 60% des contacts physiques entre les personnes, dont quelques-unes peuvent être de «super- propagateurs» parce qu'elles contaminent des centaines, et même des milliers, d'autres individus, le seul schéma qui doit prévaloir, selon les experts de l' OMS, est bien celui de la réduction maximale des rassemblements, auquel cas la politique du confinement demeure l'unique remède. Sans doute, cela a-t-il un effet négatif sur l'économie et le commerce. L'OMC alerte, ces derniers jours, sur la grande récession qui va peser sur les relations internationales. Mais, au sortir de la crise, n'y aura-t-il que cela et le comportement des foules sera-t-il ce qu'il fut? La question est posée.

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