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Le subtil rappel de Goudjil

Précisions. Après l'adoption du projet de loi de finances 2012, le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a pris la parole. Il a commencé par souhaiter au président Tebboune «un prompt rétablissement et un retour imminent au pays pour poursuivre ses missions nobles et historiques pour l'édification de l'Algérie nouvelle». Dans la bouche du deuxième responsable de l'Etat et sachant qu'il est très bien informé sur l'état de santé du président, cela prend du sens. C'est ce qui lui permet, aussi, d'aborder son «retour imminent» et partant d'évoquer «la poursuite de ses missions». À signaler, au passage, qu'il n'est pas interdit au personnel politique d'émettre les mêmes souhaits de rétablissement au président. Un geste humain qui ne devrait pas avoir de «couleur» politique. Bref, Goudjil ira plus loin dans son intervention. Il a précisé que le PLF 2021 est «le miroir du programme élaboré par le président de la République et approuvé par le peuple qui a élu le président Abdelmadjid Tebboune». Au-delà de la poursuite du déroulement du programme présidentiel que cela suppose, le président du Sénat a voulu rappeler que la loi en question a déjà été adoptée par le peuple du fait qu'il a élu le président sur la base de son programme qui comprenait entre autres ses orientations économiques inscrites dans la loi de finances. Comme le refus de recourir à l'endettement extérieur, par exemple. Si Goudjil a cru bon d'apporter ces précisions, c'est très certainement pour calmer les ardeurs de certains parlementaires qui ne s'étaient pas privés de faire plus que des réserves sur le contenu du texte en s'adressant au ministre des Finances comme s'il en était lui-même l'auteur. Alors qu'il ne s'agit que du plan d'action du gouvernement dans le strict respect du programme présidentiel. Goudjil le dit encore plus subtilement lorsqu'il met en garde contre le «risque de croisement entre la politique parallèle et l'économie parallèle». Plus ferme, il a ajouté que notre pays «connaîtra des étapes décisives qui permettront de renouveler les institutions de l'Etat et de redonner la parole au peuple, à travers la révision de la loi électorale suivie de l'organisation d'élections locales pour parachever le renouvellement, horizontal et vertical, des institutions de l'Etat». Le programme présidentiel se poursuit. Seule «la pandémie l'a quelque peu retardé» a précisé Goudjil. Les attentistes et autres opportunistes sont servis!

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