{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Les discours et les faits

En Palestine, que ce soit en Cisjordanie ou à Ghaza, le sionisme poursuit ses attaques meurtrières contre la population désarmée. Les forces sionistes pratiquent, au vu et au su de la communauté internationale, meurtres, expulsions, destructions des maisons et implantation incessante de nouvelles colonies, au mépris du droit international. Cette politique inqualifiable interpelle les Nations unies, trop longtemps impuissantes à réagir autrement que par des «regrets» et des «inquiétudes» dont les dirigeants sionistes n'ont que faire. Dimanche, le secrétaire d'Etat américain, l'allié inconditionnel de l'entité sioniste, Antony Blinken, a assuré: «Nous continuerons à nous opposer sans équivoque à toute action qui mette la solution à deux Etats en danger, notamment l'extension des colonies, des mesures en vue de l'annexion de la Cisjordanie, le fait de perturber le statu quo historique des lieux saints, les démolitions et les expulsions et l'incitation à la violence». Plus qu'un beau discours, un voeu pieux. Washington a même résolu d' ouvrir une enquête unilatérale sur l'assassinat prémédité par un sniper de la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh, et, ces jours-ci, on a vu le meurtre ignoble d'un jeune Palestinien par un garde-frontière sioniste, comme toujours impuni. On se souvient du comportement de Netanyahu vis-à-vis du président Barack Obama qu'il a, tout aussi froidement, ignoré pour courir s'adresser au Congrès convoqué en vue d'une mobilisation sur les pas du sionisme. La déclaration de Blinken est, certes, la bienvenue, dans un contexte d'exactions insupportables qu'endure le peuple palestinien, mais elle s'inscrit dans le discours ambiant occidental des «regrets» et des «inquiétudes» qui jalonnent la politique sioniste d'apartheid, depuis des décennies. Un discours sans conséquence donc, et sans consistance. Désormais, ce sont 450 000 colons juifs qui occupent illégalement la Cisjordanie, transfuges volontaires de l'Europe de l'Est et, pour certains, de l'Ethiopie, face à 2,9 millions de Palestiniens qu'ils tentent de réduire par tous les moyens. Peu leur importe le droit international ou les protestations de pure forme. Voilà pourquoi l'heure est venue pour les pays arabes, conformément à la Déclaration d'Alger, d'engager une mobilisation totale dans le cadre des grands bouleversements internationaux actuels pour réaliser l'adhésion à part entière de la Palestine aux Nations unies, traduire dans les faits les condamnations, trop longtemps formelles, des exactions sionistes contre un peuple martyr et exiger la mise en oeuvre des résolutions de l'ONU pour un Etat palestinien avec El-Qods comme capitale.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré