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Les juifs «remercient» leurs larbins

C'est Israël qui a fomenté et mené la déstabilisation de la Libye. L'aveu vient de Bernard-Henri Lévy qui a déclaré, haut et fort, depuis la tribune du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) dimanche dernier. «C'est en tant que juif que j'ai participé à cette aventure (agression militaire contre la Libye, Ndlr) politique...Je ne l'aurais pas fait si je n'avais pas été juif», a péroré BHL dont la nationalité française est plus vraie que sa fausse qualité de philosophe. A tous les larbins qui font de la différence entre sioniste et juif un sauf-conduit pour la notoriété et la gloire éphémères, Bernard-Henri Lévy a cloué le bec en une seule phrase: «J'ai porté en étendard ma fidélité à mon nom (Lévy) et ma fidélité au sionisme et à Israël», leur a-t-il lancé dans un signal annonciateur de leur «fin de mission». Qu'Israël est derrière le drame du peuple libyen n'a rien d'une révélation. Comme il est clair qu'il le soit également dans la tentative de faire subir la même chose au peuple syrien et qu'il projette le même drame pour les Iraniens. On a envie de dire que c'est de bonne guerre. Que BHL revendique sa judéité par le nom qu'il porte et qui est inséparable de l'idéologie sioniste, elle-même inséparable de la fidélité à Israël, honnêtement, c'est tout à son honneur. Dans le cas contraire, il aurait été un traître. Tous les juifs pensent comme lui, même s'ils ne le disent pas aussi clairement pour des raisons tactiques évidentes. L'intérêt de cette brusque revendication de BHL est son effet de gifle magistrale donnée à tous les collaborateurs d'Israël à travers le monde qui trahissaient les intérêts supérieurs de leur propre nation contre une gratification qui, désormais, semble retirée. De toute évidence, nous assistons à la fin d'une époque du juif qui devait raser les murs pour oeuvrer à l'expansion de l'identité juive et que Michel Drucker, cet animateur télé français, a rappelée en citant les recommandations que lui a faites son père dès sa prime enfance. Une nouvelle époque du juif luttant à visage découvert dont le point de départ a été donné par Benjamin Netanyahu en déclarant, devant l'Aipac (American Israel Public Affairs Committee) le puissant lobby juif américain, à Washington en mars 2010, que «le peuple juif a construit Jérusalem il y a 3000 ans et le peuple juif construit Jérusalem aujourd'hui». Le message est si bien passé que Daniel Cohn Bendit, l'animateur principal de la révolution de mai 1968 en France, est passé à la provocation pure et dure en défiant la chargée des affaires diplomatiques européennes, Catherine Ashton, d'avoir le courage de condamner Israël et ne plus se contenter «de faire des prières» pour dire son désaccord avec la poursuite de la colonisation de l'Etat hébreu. Une provocation qui peut se résumer par «chiche, faites-le!». La pauvre Ashton s'est contentée d'un sourire gêné devant l'humiliation. Et maintenant, c'est le tour de BHL de revendiquer de manière péremptoire son fait d'armes en Libye. Comme un bras d'honneur à toute la communauté internationale (ONU, CPI, etc.), ses règles et sa justice avec lesquelles elle croit régir le monde. En Libye, «l'aventure» que revendique BHL a fait des centaines de milliers de morts. Il clame sa culpabilité et personne ne bronche. Personne! Ni les instances internationales. Ni les intellectuels ou se réclamant de ce statut.
Le larbinisme dans lequel ils se sont enfoncés jusqu'au cou ne leur permet que de baisser encore plus la tête. Cohn Bendit, BHL et les autres ténors juifs peuvent taper encore plus fort sur leurs collaborateurs d'hier. Des collaborateurs qui, rejetés par l'humanité, sont maintenant «invités» à prendre la place du «juif errant» dans l'histoire. Juste place!

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