Macron : le déshonneur de la France
L'Histoire retiendra que la France officielle a cautionné l'un des plus horribles génocides que l'humanité ait connus: celui commis par l'entité sioniste contre le peuple palestinien. Un déshonneur que le président français porte désormais au front qui gomme la triade «Liberté, égalité, fraternité», devise officielle de la République française inscrite sur le fronton de ses institutions. Une tragédie inégalée que l'Algérie veut faire cesser en appelant à un cessez-le-feu du haut de la tribune du Conseil de sécurité qu'elle préside depuis le 1er janvier 2025. Une consécration pour l'ex-colonie française, un noble combat pour soutenir le droit des peuples opprimés à leur indépendance, que le président français veut mettre en sourdine à travers sa dernière sortie médiatique pour apporter son soutien à son sniper, Boualem Sansal, en l'occurrence missionné à tirer à tout bout de champ sur l'Algérie. Emmanuel Macron a déclaré, le 6 janvier, que l'Algérie se «déshonore» en ne libérant pas l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, arrêté à la mi-novembre à Alger, suite à des déclarations qui portent atteinte à l'intégrité du territoire national. Le chef de l'État français vient de franchir une nouvelle étape dans la «guerre médiatique» menée contre l'Algérie, pilotée par le lobby sioniste qui l'a installé à l'Élysée et auquel il obéit au doigt et à l'oeil. Le général de Gaulle doit se retourner dans sa tombe. La France est tombée bien bas. Elle s'est déshonorée. En se portant au secours de Sansal, Emmanuel Macron répond aux desiderata de l'extrême droite, de son ministre de l'Intérieur qui a fait de la haine de l'Algérie sa tasse de thé, et des nostalgiques de l'Algérie française qui ont en travers de la gorge son indépendance. Un ramassis de xénophobes et de racistes dont Sansal s'est fait le porte-voix. Un récidiviste notoire. En effet, dans une tribune publiée le 18 juillet 2016 dans le journal français Le Monde, l'auteur du Serment des barbares sorti des entrailles de cette Algérie martyrisée, a osé un parallèle entre les actes terroristes en France et la lutte armée menée par les combattants algériens pour l'indépendance en toute connaissance de cause. Et c'est donc, en toute connaissance de cause, qu'il a décidé de falsifier et de tronquer l'Histoire. Indigne du statut que veut se tailler Boualem Sansal qui a quitté l'Algérie au moment où les hordes terroristes égorgeaient femmes et enfants. D'autres plus brillants, n'ont jamais tourné casaque. Ils ont décidé de lui faire barrage avec pour seule arme leur plume. Tout comme ils n'ont pas opté pour une patrie de rechange. Djaout, Medjoubi, Alloula... sont tombés debout. C'est pour ce type de «déshonneur» que Macron a mis son bleu de chauffe pour attaquer l'Algérie.