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Méditerranée : la mer de toutes les fragilités

Deux importants rendez-vous de portée méditerranéenne sont aux portes. Le déplacement, aujourd'hui, du président Tebboune en Italie et la visite attendue du chef de l'État français, Emmanuel Macron à Alger constituent des événements censés apporter des réponses à beaucoup de questionnements. Directement concernés par la situation explosive qui menace la rive sud de la Méditerranée, Alger, Rome et Paris ont la responsabilité historique de ramener la région vers l'apaisement après plus d'une décennie de déstabilisation, décidée par l'ancien président français Nicolas Sarkozy. Aidé dans son entreprise meurtrière, d'invasion de la Libye, par ses homologues britannique et américain, l'ex-locataire de l'Élysée a tout simplement créé une sorte de trou noir au coeur de la Méditerranée. Les autorités des États qui ont la Méditerranée en partage tentent de nouer une coopération économique, mais il n'est pas d'autre plus important sujet de discussion que celui de l'immigration illégale.
Le printemps arabe, qui a justement pris forme dans la partie sud de la Méditerranée, aura été un véritable appel d'air pour le phénomène de la migration. En cela, les Occidentaux ont une part de responsabilité, puisqu'ils ont fait en sorte à ce que l'ancien régime libyen s'effondre. La France, la Grande-Bretagne, les USA et l'Italie n'ont rien fait pour garantir l'émergence d'un État démocratique. Bien au contraire, ils ont encouragé le règne des milices et par voie de conséquence, armé les groupes terroristes qui ont déstabilisé le Mali.
De fait, sur sa rive sud, le Bassin méditerranéen vit une situation de grande fragilité. On y enregistre deux pays en phase de reconstruction, un pays en guerre civile et un État sous domination israélienne. Au niveau de sa rive nord, plusieurs États sont en quasi-cessation de paiement, en raison de dettes publiques astronomiques et d'un effort de guerre pour «sauver l'Ukraine». Il est clair qu'aucune nation ne peut se targuer d'être au mieux de sa forme. La seule vraie solution à cette crise multidirectionnelle, serait que les gouvernements du nord et du sud fassent montre d'un esprit d'entraide et de solidarité. Mais quels sens peuvent avoir ses mots lorsque, pendant longtemps, le nord a pillé et méprisé le sud. La réponse est sans doute dans la nouvelle donne géopolitique qui ouvre des perspectives nouvelles. À charge pour les pays de la rive sud de se faire respecter. L'Algérie y veillera.

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