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Pas de dissolution de l’APN

Etapes. Ceux qui s’attendent à un changement du gouvernement devront attendre encore. De même que ceux qui s’attendent à une dissolution de l’APN. Le président Tebboune qui s’est mis au travail dès la fin de la cérémonie de prestation de serment, a sa propre méthode et son propre rythme pour le changement tant espéré par le peuple et qu’il s’est engagé à opérer en vue d’asseoir la nouvelle République. Pour les observateurs qui suivent de près les activités du nouveau président élu le 12 décembre dernier, il est clair qu’il « a classé ses priorités pour éviter des lendemains incertains ». Comme il l’a lui-même précisé lors de son discours à l’issue de sa prestation de serment. En d’autres termes, il procèdera au changement sans perdre de temps, mais sans aucune précipitation. Ses deux premières priorités, sur le plan politique, sont l’amendement de la Constitution et une nouvelle loi électorale. Ce qui nécessitera quelques mois. D’autre part, il faut se rappeler qu’il avait indiqué qu’il soumettra la nouvelle Constitution au référendum populaire. Ces quelques points permettent déjà de conclure que le président ne compte pas dissoudre l’Assemblée nationale. D’autant que si le référendum sur la Constitution sera organisé en 2020, il est difficile de concevoir, dans la même année une autre consultation populaire pour des législatives. Si l’on ajoute que le mandat de l’actuelle législature prend fin en mai 2022, tout indique que le président fera en sorte que ce temps relativement court sera mis à profit pour créer les conditions idoines (juridiques et de moralisation de la vie politique) pour «restituer la crédibilité aux institutions élues». Pour la composition d’un nouveau gouvernement le délai sera moins long, mais exige néanmoins une autre approche dans le choix des femmes et des hommes qui devront le composer. Ce qui explique pourquoi le président Tebboune, en acceptant la démission de Bedoui, n’a pas chargé un nouveau Premier ministre de former son gouvernement. Il s’est contenté de nommer un Premier ministre par intérim non sans avoir remercié le ministre de l’Intérieur pour, selon toute vraisemblance, son excès de langage et de confier le département toujours à un intérimaire. La volonté de ne pas changer tout de suite de gouvernement apparaît clairement. C’est dire que le président Tebboune s’est doté d’une feuille de route bien agencée. Sans démagogie. Un vrai changement en profondeur. Et durable !
Z.M.

De Quoi j'me Mêle

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