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Procès de Sarkozy «sous le tapis»

Toute honte bue. Le président de la République française, Nicolas Sarkozy, est depuis lundi dernier, jugé pour «corruption active» et «trafic d'influence». Il risque 10 ans de prison. Un procès pas comme les autres. D'une part par la qualité de l'accusé. Ce n'est pas tous les jours qu'un ancien président de la République est jugé en France pour corruption. D'autre part et plus inhabituel est le silence des médias français sur ce procès. Depuis trois jours que dure ce procès, aucune chaîne de télévision ni aucun journal, n'a cru bon de couvrir cet événement. Tous les médias ont forcé leur ouverture sur la loi sur la sécurité globale pour ne pas avoir le temps de regarder du côté du tribunal qui juge Sarkozy. Pour se donner bonne conscience, une petite poignée d'entre eux se sont contentés d'une petite phrase prononcée par l'accusé à l'ouverture de son procès et puis plus rien. C'est çà le journalisme à la française. Il donne des leçons aux autres en oubliant que sa «bosse», trop visible, fait peine à voir. Quelques précisions sur ce procès. Sarkozy a plusieurs affaires qui l'attendent devant les tribunaux. Alors que les juges enquêtaient sur une de ses affaires, décision est prise de le mettre sous écoutes. Et là ils découvrent autre chose. Sarkozy qui promet à un magistrat un poste de haut rang s'il le renseigne sur l'avancée de l'enquête. C'est sur cet enregistrement que Sarkozy doit répondre aux questions du tribunal. Son avocat accusé d'avoir été l'intermédiaire et le magistrat qui espérait la promotion sont à côté de lui sur le banc des accusés. Le parquet a traité Sarkozy de «délinquant chevronné». Le procès doit durer jusqu'au 10 décembre prochain. D'autres procès attendent Sarkozy. Comme celui du financement libyen ou encore celui du «financement illégal de campagne». Celle de son premier et unique mandat de 2012. Il n'a pas été réélu. Pour avoir une idée de ce silence des médias, il y a quelques jours, le procès d'un accusé qui a tué sa femme avait défrayé la chronique dans l'Hexagone. C'est dire comment les médias français font le tri des événements à couvrir en fonction d'agendas précis. Cela va de la diversion au «circulez y a rien à voir!». Triste état dans lequel se trouve le droit des Français à être informés. Pendant ce temps, ces mêmes médias «cherchent des poux dans la tête» de pays étrangers souverains. Au nom de la liberté d'expression et des droits de l'homme. Turpitude!

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