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Sur le front sanitaire

Une enfant de 12 ans est décédée, mardi, en Belgique, des suites du nouveau Coronavirus, suscitant l'émoi du plat pays, trois jours après l'affliction qui a ébranlé la France où une adolescente de 16 ans est morte, également, à cause de la pandémie. Pendant ce temps, les supermarchés ont la baraka, avec une frénésie croissante de la clientèle qui se précipite sur tout ce qui peut être stocké, en ces temps de confinement qui affecte plus de trois milliards de personnes, à travers le monde. Au Royaume-Uni, les ventes ont affiché des «records historiques», portées par cette frénésie. Elles atteignent, selon le cabinet spécialisé Kantar qui a publié les chif-fres du mois de mars, une hausse de 21%, en quatre semaines. C'est ce qui arrive quand on ferme les pubs et les restaurants!
En une année, dit Kantar, la hausse atteint près de 8%, soit une progression «la plus rapide en une décennie». En témoigne la somme dépensée par les ménages,
10,8 milliards de livres, loin devant celle des fêtes de fin d'année. C'est la preuve que, société de consommation ou pas, les réflexes des êtres humains sont, partout, les mêmes et que la peur du lendemain engendre les mêmes comportements. Il est vain, dés lors, de reprocher aux individus de céder à l'affolement général, pour «se préparer» aux pénuries. Il faut les rassurer sur les mesures d'approvisionnement continu, la disponibilité des denrées alimentaires et la vigilance des secteurs concernés dans leur distribution.
Globalement, on constate une prise de conscience relative des concitoyens, sensibles aux assurances des autorités du pays, répercutées par les médias. Armés de patience, les Algériennes et les Algériens font face à la menace et ne se laissent pas décourager par les «prévisions» les plus pessimistes.
Le Covid-19 apparu à Wuhan, en Chine, a fini par dévaster des pays proches, comme l'Italie, l'Espagne et la France avec lesquels nous avons les échanges les plus soutenus. Cela impose plus de mobilisation, alors que le pays en est au premier stade de la pandémie. La réactivité de notre système de santé dont il est clair que les moyens sont limités, du fait de politiques «erronées», pendant des décennies, autorise quelque espoir de venir à bout de l'épreuve, grâce au dévouement et à l'abnégation des personnels médicaux et paramédicaux dont on ne dira jamais assez le courage. Le constat est, désormais, établi quant aux insuffisances dont sont tributaires les hôpitaux et centres de santé. Une fois transcendée la menace du nouveau Coronavirus, le gouvernement s'est engagé à revoir en profondeur le dossier, conscient de son importance, à la lumière des évènements actuels, et de l'urgence de sa réhabilitation.

De Quoi j'me Mêle

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