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Tebboune face au chantier imprévu

Surcharge. En prenant ses fonctions à la tête de l’Etat, le président Tebboune savait que son mandat allait être titanesque. Il savait que l’Algérie nouvelle qu’il avait promise était une œuvre gigantesque. Il savait que la lutte contre la corruption et la moralisation de la vie publique n’allait pas être de tout repos. Il savait que la diversification de l’économie pour sortir de la dépendance des hydrocarbures était un énorme chantier d’une rare complexité. Il savait que l’éradication de la crise du logement n’allait pas s’obtenir sur un claquement des doigts. Il savait aussi que rétablir la confiance du peuple en son Etat était loin d’être une sinécure. Il savait tout cela. Lui qui ambitionne de faire de son pays une «Algérie nouvelle, forte et respectée». Par contre, il ne s’attendait pas, comme tous les dirigeants de la planète d’ailleurs, qu’une pandémie sans précédent allait tout chambouler. Un mois après sa prestation de serment, les premiers cas du coronavirus ont été signalés en Chine. Pour se répandre au fil des jours sur toute la planète en créant sur son passage des situations inédites. Des situations qui se sont traduites par un effondrement de l’économie mondiale. Une chute vertigineuse du prix du baril. Par un arrêt catastrophique de la croissance mondiale. Des gouvernances en «Urgence sanitaire». Une «coulée» qui n’épargnera aucune partie du globe et qui forcément a fini par atteindre notre pays. Toutes affaires cessantes, les Etats du monde tentent, depuis, de sauver leur population. En espérant pouvoir barrer la route au virus. Depuis plus d’un mois, la propagation de ce virus du nom de Covid-19, accapare les journées et les nuits de tous les gouvernements de la planète. Il est leur seule activité avec ses multiples effets secondaires. Sur le plan sanitaire. Sécuritaire. Economique. Politique. Social. Ceux qui ont essayé de maintenir un semblant de vie politique se sont vite ressaisis. Et ont tout annulé pour se consacrer à la guerre contre le virus. L’Algérie ne fait pas exception. Le président Tebboune a bien reçu, hier, la mouture des experts de l’avant-projet de la Constitution. Mais il a reporté sa diffusion et ses débats «en raison de la pandémie». De même qu’il avait reporté, dimanche dernier, l’examen du projet de loi de finances complémentaire. Pour consacrer tous les efforts du pays contre le virus. Est-ce, pour autant, une malédiction ? Pas forcément pour qui sait voir !

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