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Une certaine idée de l’Union

L'Algérie et l'Égypte ont en commun une réelle volonté de transcender les divergences entre les États arabes pour placer l'intérêt des peuples au coeur de l'équation de la paix et de la prospérité de toute la vaste région que les Occidentaux désignent par l'acronyme Mena (Moyen-Orient Afrique du Nord). À cheval sur deux continents, ce croissant de terre où sont nées les civilisations les plus emblématiques que l'humanité ait connues, et aussi sur son flan oriental, la terre bénie qui a vu naître tous les prophètes, dont les religions sont encore dominantes et rythment la spiritualité d'une grande partie de l'humanité. La nation arabe, c'est tout cela. Ce n'est pas seulement une langue, c'est un immense vécu et un trésor d'expériences humaines.
Si l'Algérie n'oublie jamais son amazighité ancrée au plus profond de l'âme de chaque citoyen et l'Égypte, son illustre passé pharaonique, les deux nations, plusieurs fois millénaires, ont en commun une Histoire riche qui a traversé leurs territoires et leurs sociétés.
Cette richesse est dans l'extraordinaire apport de la civilisation islamique, véhiculée par une langue et une religion juste et profondément tolérante. À son origine donc, le Monde arabe n'est pas habité par une ethnie et n'a jamais été la propriété de qui que ce soit. Il fut pendant très longtemps le réceptacle des sciences et des arts. Et disons-le franchement, le croissant fertile n'a jamais été une seule entité. Il a abrité des centaines de dynasties, lesquelles ont contribué d'une manière ou d'une à façonner la civilisation islamique.
Remonter jusqu'à ce passé sublime est certainement le rêve des centaines de millions de citoyens, dont les États vivent, aujourd'hui, dans la division et les petits calculs. Le Président Tebboune, en authentique Amazigh, sait ce que ses ancêtres ont édifié. Il sait également que tout n'est pas perdu. Il reste bien plus que des vestiges dans ce Monde arabe. Il reste la langue, la religion et une aspiration à une indépendance de tous les extrémismes et les régressions. Les peuples l'ont tellement de fois exprimé. La récente Coupe arabe de football témoigne de cette pleine volonté populaire de transcender les clivages pour réunir les nations. En soutenant sa volonté de contribuer au «renforcement de la coopération arabe et africaine et la réalisation de la sécurité et de la stabilité dans la région», le chef de l'État ne fait rien d'autre que d'exprimer un voeu profondément populaire. Le Président Al Sissi a la même conviction. Reste à convaincre les autres décideurs. Les peuples, eux, sont totalement acquis à l'idée de l'union. 

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